Plongée dans l’Art du Souffleur de Verre, une expérience à s’offrir avec Wecandoo

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Bonjour à tous les curieux de l’artisanat et les amateurs de découvertes créatives.
Aujourd’hui, je vous emmène vivre une expérience un peu à part : celle d’entrer dans l’univers fascinant du soufflage de verre. Une matière en fusion, des gestes millimétrés, et une chaleur presque hypnotique… J’ai découvert tout ça grâce à Wecandoo, une plateforme qui permet de pousser la porte d’ateliers de vrais artisans, le temps de quelques heures.

Et croyez-moi, on ne ressort pas tout à fait pareil de cette rencontre.
Prêt·es à suivre le fil de verre jusqu’au cœur du feu ? C’est parti.

C’est aussi un très beau cadeau à offrir à votre père, votre mère ou vos enfants pour les aider à se lancer en tant que souffleur de verre ! Pour offrir ou pour vous c’est ici !

Le soufflage de verre c’est quoi ?

Le soufflage de verre, c’est une technique ancienne (très ancienne, on parle de l’Antiquité) qui consiste à former des objets creux à partir de verre en fusion… simplement en soufflant dedans. Oui, littéralement. Mais pas comme dans une paille à mojito.

Voici les grandes étapes, telles que je les ai vues (et un peu expérimentées) :

1. On prélève du verre en fusion
   Le verre, sous forme de pâte brûlante (environ 1 100 à 1 200 °C), est cueilli à l’extrémité d’une longue canne en métal. C’est cette masse orangée et brillante qu’on va modeler.

2. On forme une première boule
   Le gaffer fait tourner la canne tout en maintenant le verre à la bonne température. Il roule la masse sur une plaque pour lui donner une forme régulière. C’est un peu comme former une boule de pâte… à 1 200 degrés.

3. On souffle (doucement)
   C’est là que la magie opère : en soufflant à l’intérieur de la canne, une bulle d’air se forme au cœur du verre chaud. Le geste est contrôlé, précis. Trop fort, la bulle éclate ; pas assez, rien ne se passe.

4. On façonne la forme
   Ensuite, c’est un savant mélange de tours de canne, de réchauffages au four (pour que le verre reste malléable), et d’outils spécifiques pour étirer, arrondir, affiner, ouvrir… C’est là que l’objet prend vie.

5. On détache et on refroidit
   Une fois la forme terminée, on sépare délicatement la pièce de la canne, puis on la place dans un four de recuisson, qui permet de refroidir le verre très lentement, pour éviter qu’il ne casse.

Le soufflage de verre, c’est un peu comme entrer dans une chorégraphie entre le feu, le souffle et la matière. Tout se joue dans un équilibre fragile entre force, précision… et une sacrée dose de chaleur.

Dès qu’on met les pieds dans l’atelier, on sent qu’on n’est pas là pour faire joli. Le « gaffer » – l’artisan souffleur – évolue autour du four chauffé à des températures qu’on qualifiera poliment de volcaniques. Il manipule des tiges de métal, des pinces, des rouleaux de bois avec une aisance incroyable, presque comme s’il dansait. On regarde, un peu hypnotisé.

Puis vient le moment où le verre en fusion est prélevé au bout de la canne. C’est une pâte incandescente, orange et brillante, qui tourne lentement. On dirait de la lave, mais c’est pourtant avec ça qu’on va créer.

Là, tout commence. On souffle dans la tige, d’abord doucement, un peu maladroitement, puis un peu plus franchement. Une bulle d’air se forme, fragile, suspendue. Et petit à petit, à force de gestes guidés, de chaleur et de concentration, on donne naissance à une forme.

C’est à la fois déroutant et fascinant. Parce que tout peut basculer en une seconde, et qu’en même temps, il y a une vraie beauté dans cette imprécision. On ne sculpte pas le verre, on négocie avec lui.

Ma découverte du Soufflage de Verre avec Wecandoo

Lunettes de protection sur le nez, tablier attaché (déjà taché, forcément), j’ai poussé la porte d’un atelier que je n’oublierai pas de sitôt. À l’intérieur, une artisane nous attendait — le genre de personne qui semble avoir dompté le feu avec douceur, comme si elle avait grandi aux côtés d’un dragon. Elle respirait la maîtrise tranquille, et pourtant, elle avait ce sourire complice de ceux qui savent que vous allez être surpris par ce qui vous attend.

Et effectivement, j’ai été surprise.

Quand on vous met une canne de métal chauffée à blanc entre les mains, qu’on vous dit de faire tourner doucement et de souffler à l’intérieur, on comprend vite qu’on ne joue plus. C’est chaud (vraiment chaud), c’est lourd, ça brille… et c’est incroyablement vivant.

Les premiers souffles sont hésitants. Ça gonfle à peine, ou trop vite, ou pas du tout. J’avais l’impression de participer à un atelier bulle de chewing-gum en pleine salle des machines. Mais petit à petit, grâce aux conseils précis et rassurants de l’artisane, j’ai fini par sentir le bon souffle, le bon rythme.

Et là, magie : une bulle se forme, fine, fragile, suspendue. C’est bête, mais j’ai ressenti une vraie fierté. Un peu comme quand on garde un ballon en l’air plus de dix secondes à une fête d’anniversaire, mais en beaucoup plus intense.

Je suis repartie avec de jolies petites perles en verre, toutes imparfaites, mais entièrement faites de mes mains. Et cette sensation-là, je vous jure, ça reste.

Mes jolies perles en verre

La fabrication des perles en verre : un vrai travail de patience (et de chaleur)

Dans l’atelier que j’ai suivi, on ne s’est pas lancé tout de suite dans la création d’un vase ou d’un verre à pied. On a commencé par un format plus petit : des perles en verre, idéales pour apprendre à manier la matière sans trop de pression.

Le principe est simple en apparence :
👉 on chauffe une baguette de verre coloré à la flamme,
👉 et on fait fondre le bout de cette baguette pour enrouler le verre fondu autour d’un mandrin métallique, comme si on enroulait du miel sur un bâton.

Mais évidemment, tout est dans le geste : il faut que la chaleur soit bien dosée, que le mouvement soit fluide et régulier. Si on chauffe trop, le verre coule. Pas assez, il casse. Et si on tourne mal, la perle devient bancale ou asymétrique.

Une fois la forme ronde obtenue, on peut ajouter d’autres couleurs, des motifs, des effets (en pointillé, en spirale, en relief…), toujours en chauffant avec délicatesse. J’ai été bluffée par la précision qu’on peut atteindre avec juste une flamme, un peu de verre et beaucoup d’attention.

Enfin, une fois la perle formée, on la laisse refroidir lentement sur le mandrin, ou dans un petit four à recuisson, pour éviter qu’elle ne fissure.

Ce que j’ai adoré, c’est que chaque perle est unique. On peut les transformer en collier, en porte-clés, en simple souvenir… mais surtout, on sait d’où elle vient. De ses mains, d’un souffle, d’une concentration que je ne pensais pas avoir.

Ce que je retiens, ce n’est pas seulement l’objet final, c’est l’expérience dans son ensemble : l’ambiance de l’atelier, la chaleur, les gestes précis, le respect de la matière, et le plaisir simple de faire. C’était plus qu’un “cours” : c’était une immersion, une vraie rencontre avec un savoir-faire qui force le respect.

Si vous cherchez une activité qui sort du cadre, quelque chose de sensoriel, d’un peu physique, de très vivant, je ne peux que vous recommander le soufflage de verre. C’est intimidant, oui, mais accessible. Et surtout, ça laisse une trace. Pas seulement sur l’étagère, mais dans la tête.

Est-ce que je valide l’expérience Wecandoo ?

Oui, sans hésiter. C’est une expérience qui m’a vraiment sortie de ma zone de confort, mais de la meilleure des façons.

Le soufflage de verre, c’est à la fois physique, précis et presque méditatif. On est complètement absorbée par ce qu’on fait, concentrée sur la chaleur, les gestes, la respiration. Il n’y a pas de place pour le mental qui mouline : on est là, vraiment.

Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que l’atelier était parfaitement adapté à une débutante comme moi, sans que je me sente perdue ou maladroite. L’artisane nous guidait avec patience et douceur, et chacune est repartie avec sa propre création, aussi imparfaite que précieuse.

C’est une activité que je recommande si vous cherchez :

• un moment un peu suspendu, loin du quotidien,

• une immersion dans un vrai savoir-faire,

• ou simplement envie de faire quelque chose de nouveau, de vos propres mains.

Et si, comme moi, vous êtes attirée par ce qui brille un peu, chauffe beaucoup, et demande un minimum de lâcher-prise… vous allez adorer.

Petit bonus : si l’expérience vous tente, vous pouvez profiter de -10 % sur Wecandoo avec le code POTBDHIJRF.

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J’ai aussi suivi l’atelier céramique wecandoo, n’hésitez pas à lire mon expérience 🙂