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Quand on se lance comme auto-entrepreneur, la facturation, est assez vite un sujet moins sexy quand on on a mille choses à penser. J’ai essayé de faire simple au début, avec des fichiers Excel faits maison et des factures bricolées. Mais entre les obligations légales, les relances clients, la TVA (quand elle arrive), et les déclarations à l’URSSAF… j’ai fini par comprendre que je perdais plus de temps que je n’en gagnais.
Heureusement, il existe aujourd’hui des solutions pensées vraiment pour nous. Pas des outils lourds et compliqués, mais des logiciels malins, simples, qui permettent de gérer ses devis, ses factures et même toute sa compta sans (trop) se prendre la tête.
Pour les pressés qui ne veulent pas lire l’article, si vous cherchez une solutiongratuite de facturation, je vous conseille Indy, qui est la solution que j’utilise :
Dans cet article, je vous partage les outils que j’ai testés ou étudiés de près, et qui valent le détour si vous êtes à la recherche d’une solution claire et pratique pour votre facturation et comptabilité, que vous soyez freelance, en micro ou en entreprise individuelle.
L’article est dense, j’ai mis toutes mes connaissances dedans ! N’hésite pas à sauter directement à la section qui intéresse.
Quand on choisit le statut de auto-entrepreneur, c’est souvent pour sa simplicité. Pas de comptabilité lourde, pas de bilan à rendre… mais ça ne veut pas dire “aucune règle” pour autant. Et autant le dire tout de suite : même si les démarches sont allégées, il y a des obligations légales à respecter, notamment côté facturation et suivi des revenus. Voici les principales à connaître pour éviter les mauvaises surprises (et rester serein en cas de contrôle).
Dès que vous vendez un service ou un produit à un professionnel (et souvent aussi à un particulier), vous devez émettre une facture, avec des mentions obligatoires :
Les outils présentés intègrent tout ça automatiquement, ce qui évite d’en oublier une.
Même en auto entreprise, vous devez tenir un livre de recettes à jour. C’est un document (papier ou numérique) qui regroupe l’ensemble de vos encaissements, ligne par ligne, avec :
Avec un outil bien configuré, ce livre est généré automatiquement. C’est bien plus simple que de tout remplir à la main en fin de mois (ou pire : à la dernière minute avant la déclaration).
Tous les devis, factures, paiements, justificatifs de dépenses doivent être conservés pendant 10 ans. Même si vous n’avez pas à les envoyer automatiquement, ils peuvent vous être demandés en cas de contrôle.
Les outils dont on parle ici proposent un coffre-fort numérique pour stocker vos documents en toute sécurité, ce qui évite de perdre une facture dans un dossier mal nommé ou un sac de courses…
Même si vous n’êtes pas redevable de la TVA, vous êtes concerné par la loi anti-fraude, qui impose que tout logiciel de facturation utilisé :
Tous les outils que je vous ai présentés dans cet article respectent ces critères. Ce n’est pas forcément le cas d’un fichier Excel bricolé… (oui, j’ai testé, et j’ai transpiré).
Dernier point clé : en tant qu’auto-entrepreneur, vous devez déclarer votre chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres, même s’il est à zéro.
C’est un petit détail, mais qui fait une grosse différence quand on gère tout seul.
Voilà un recap de l’URSAFF:
Depuis quelque temps, on entend beaucoup parler de facturation électronique obligatoire, souvent avec un petit frisson d’angoisse derrière ce mot. Pourtant, ce n’est pas (encore) pour demain matin, et ce n’est pas si compliqué qu’on veut bien le croire. Je vous fais le point, sans panique ni surcharge d’infos.
Il ne s’agit pas simplement d’envoyer une facture par PDF ou par mail. À partir de la nouvelle réglementation, certaines factures devront passer par des plateformes certifiées, qui assureront la traçabilité, l’archivage et la transmission aux impôts. Le but ? Lutter contre la fraude à la TVA et simplifier les échanges entre pros.
La réforme concerne toutes les entreprises françaises assujetties à la TVA, y compris les indépendants, auto-entrepreneurs et micro-entreprises qui facturent d’autres professionnels.
Même si vous êtes en franchise en base de TVA, vous serez concerné à terme pour la réception des factures électroniques (et probablement l’émission plus tard).
Les dates ci-dessous sont celles en vigueur à l’été 2025. Elles peuvent encore évoluer, donc à surveiller de près.
En micro-entreprise non assujettie à la TVA, vous serez concerné plus tard pour l’émission, mais vous devrez être en mesure de recevoir des factures électroniques dès 2026 si vous travaillez avec des pros.
Pas de panique. Si vous utilisez déjà un outil de facturation sérieux (comme Freebe, Abby, Indy ou Tiime), vous êtes déjà sur la bonne voie. Ces plateformes sont en train de s’adapter à la réforme, ou sont déjà compatibles avec les exigences futures (plateformes partenaires ou immatriculées).
Vous n’avez donc pas à changer d’outil dans l’urgence, mais simplement à vous tenir informé(e) et à préférer des solutions qui anticipent la transition.
Pendant longtemps, j’ai pensé qu’un simple modèle de facture Word, un tableau Excel bien rangé et un petit rappel dans mon agenda suffiraient à gérer mes obligations. Je pensais que c’était plus économique, plus simple, et franchement, je n’avais pas envie d’ajouter un logiciel de plus à ma vie pro.
Mais voilà : plus mon activité avançait, plus je me suis rendue compte que je passais du temps (parfois beaucoup) à refaire les mêmes choses, à vérifier si j’avais bien mis toutes les mentions obligatoires, à recalculer une TVA, à relancer un client qui avait oublié de payer… Et je ne parle même pas de la panique au moment de faire ma déclaration.
Petit à petit, j’ai compris qu’utiliser un outil de facturation adapté à mon statut n’était pas un luxe, mais un vrai coup de pouce. Voilà pourquoi je suis convaincue que même en solo, gérer sa facturation et sa comptabilité avec un bon outil peut vraiment changer le quotidien.
Créer une facture, ce n’est pas juste mettre un prix et un logo. Il faut que toutes les mentions soient là, que le numéro soit dans la bonne continuité, que la date soit juste, que la TVA soit bien appliquée (ou pas), que le format soit pro… Et quand on le fait à la main, on finit toujours par oublier quelque chose.
Avec un outil, tout est prérempli. Les infos clients sont enregistrées, les conditions de paiement s’affichent automatiquement, les mentions légales sont intégrées, et le logiciel numérote vos factures dans le bon ordre. Vous avez juste à vérifier, et c’est prêt.
Franchement, ça m’a libérée l’esprit. Et en période de rush ou de fatigue, c’est encore plus précieux.
Un mauvais numéro de facture, un taux de TVA mal appliqué, un oubli de date ou de mention… Ça peut arriver à tout le monde, surtout quand on gère tout seul. Mais c’est justement pour ça que les outils sont utiles : ils sécurisent votre process.
Certains logiciels bloquent même l’envoi si une mention manque. D’autres signalent automatiquement une incohérence dans les dates ou les montants. C’est rassurant, surtout quand on commence à avoir plusieurs clients et projets à suivre en parallèle.
Depuis la loi anti-fraude à la TVA, on a de plus en plus de règles à suivre pour éviter la triche (même involontaire). Et avec l’arrivée de la facturation électronique obligatoire prévue pour les prochaines années, ce sera encore plus structuré.
Les outils de facturation certifiés vous permettent de rester dans les clous. Ils conservent les factures, empêchent les suppressions manuelles, horodatent les documents… Tout ça sans que vous ayez besoin de comprendre le moindre article du Code général des impôts.
L’autre gros avantage, c’est la visualisation. Au lieu de tout recalculer à la main à la fin du mois, on a sous les yeux un tableau de bord clair, avec :
Et certains outils vont plus loin : ils vous alertent si vous approchez du plafond de la micro-entreprise, si vous avez oublié une déclaration URSSAF, ou si un client tarde à payer. On n’est pas loin d’un assistant perso… mais en version silencieuse et toujours dispo 😉
Enfin, et c’est peut-être ce qui m’a le plus convaincue, déléguer la facturation (même à un logiciel) permet de se recentrer sur son cœur de métier. Moins de temps perdu dans les chiffres, plus d’énergie pour créer, produire, vendre, accompagner… selon ce que vous faites.
On ne devient pas indépendant pour passer ses soirées à aligner des colonnes ou ressaisir des montants. Un bon outil de facturation vous redonne un peu de liberté, et ça, à mes yeux, ça n’a pas de prix.
Quand on parle de facturation ou de comptabilité, on pense souvent que tout le monde a besoin des mêmes outils. En réalité, nos besoins changent beaucoup selon qu’on soit auto-entrepreneur, en entreprise individuelle classique, ou en société unipersonnelle comme une EURL ou une SASU. Et pour bien choisir sa solution, c’est important de partir de ce qu’on fait vraiment au quotidien.
C’est le cas le plus courant quand on démarre. On a envie que tout soit simple, rapide, et pas trop coûteux. Mais même avec un régime allégé, il y a quand même des règles à respecter.
Ce dont vous avez besoin :
Exemple de profils concernés : graphiste freelance, coach, artisan en solo, consultante en marketing, photographe, prof de yoga indépendant…
Quand on dépasse le plafond de la micro, ou qu’on choisit d’être au régime réel dès le départ, les obligations se corsent un peu : il faut tenir une comptabilité, garder toutes les pièces justificatives, déclarer ses charges et ses recettes, parfois collecter la TVA.
Ce qu’il vous faut ici :
Typiquement : un professionnel du BTP, une naturopathe qui achète du matériel, un formateur indépendant assujetti à la TVA, une styliste à son compte…
Dès qu’on entre dans une structure un peu plus encadrée juridiquement, comme une société unipersonnelle, les obligations fiscales et comptables montent d’un cran. Il faut une vraie comptabilité d’engagement, des écritures, des bilans, parfois même publier les comptes annuels.
Ici, il faut :
Ce statut concerne souvent des consultants expérimentés, des développeurs en société, des coachs en portage de charges, ou des freelances qui veulent protéger leur patrimoine.
En résumé, ce n’est pas la taille de l’activité qui compte, mais le niveau d’obligations comptables et fiscales que vous avez à gérer. Et un bon outil, c’est celui qui colle à votre quotidien, pas celui qui vous impose des fonctions dont vous n’avez pas besoin.
Vous hésitez entre plusieurs outils ? Je vous ai préparé un tableau comparatif clair pour y voir plus net. Que vous soyez en micro-entreprise, en entreprise individuelle au réel ou déjà en société, vous pourrez repérer d’un coup d’œil l’outil le plus adapté à votre façon de travailler.
Outil | Statuts ciblés | Facturation simple (devis + factures) | Suivi du chiffre d’affaires | Déclaration URSSAF / fiscale | Comptabilité intégrée | App mobile | Prix (à partir de) | Mon ressenti perso |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Freebe | Micro-entreprise (freelance, service) | Très simple et intuitif | En temps réel | Intégrée URSSAF | ❌ Non | Oui | 15 €/mois | Fluide, rassurant, parfait pour débuter |
Indy | EI au réel, libéral, SASU, EURL | Possible, mais basique | Complet | Liasse ou déclaration BNC | Oui | Oui | 25 à 49 €/mois | Carré et clair, même pour les non-comptables |
Abby | Micro-entreprise, débutants | Facile et personnalisable | Clair et visuel | Suivi + rappels | Oui | Oui | Gratuit puis 9 €/mois | Pédago et bien pensé pour démarrer doucement |
Tiime | EI réel, SASU, freelances organisés | Pro et personnalisable | Avec prévisionnel | Via expert-comptable | Oui | Oui | Gratuit puis 20 €/mois | Mobile-friendly et centralisé |
Axonaut | Indépendants avec besoins + gestion | Avancée, relances automatiques | Trésorerie + suivi clients | Compatible avec expert | Très complet | Oui | 49 €/mois | Ultra complet, idéal pour structurer son biz |
Quand j’ai commencé à chercher un outil de facturation, je me suis sentie un peu noyée. Entre les promesses marketing, les tarifs pas toujours clairs, et les interfaces parfois bien trop complexes… j’ai vite compris qu’il fallait que je me concentre sur des solutions pensées pour les indépendants comme moi.
Après avoir pas mal tâtonné, j’ai compris une chose : le meilleur outil, c’est celui qui colle à votre manière de travailler. Et pour ça, rien ne vaut un petit test en conditions réelles. La bonne nouvelle, c’est que la plupart des plateformes proposent des périodes d’essai (souvent sans engagement), ce qui permet de se faire une vraie idée sans se lancer les yeux fermés.
Alors j’ai testé, comparé, exploré. Et j’ai repéré cinq plateformes qui valent vraiment le détour, que vous soyez en micro-entreprise, entreprise individuelle ou société unipersonnelle. Chacune a ses points forts, ses limites, et surtout son public idéal. Voici un petit tour d’horizon honnête et pratique, sans jargon inutile.
Freebe, c’est un peu le couteau suisse pensé pour les freelances en micro. L’outil a été imaginé pour simplifier la facturation et la gestion de son activité quand on bosse en solo, sans service compta ni juriste sous la main.
Ce que j’ai trouvé malin dès la prise en main : l’interface est claire, moderne, et surtout, on n’a pas besoin de passer des heures à comprendre comment ça marche. On crée un devis en quelques clics, on le transforme en facture, on suit les paiements en direct… et tout est conforme aux obligations légales.
Les fonctionnalités que j’ai vraiment appréciées :
Tarif
Freebe propose une formule sans engagement, avec des fonctionnalités adaptées à votre statut :
À qui ça s’adresse ?
Aux freelances en micro-entreprise, surtout dans les métiers du service : développeurs, graphistes, rédacteurs, coachs… bref, à celles et ceux qui veulent un outil simple, fluide, sans fonctions inutiles.
Ce que j’aurais aimé en plus ?
Freebe est très bien pensé pour la micro, mais dès qu’on sort de ce cadre, il devient un peu limité. Il ne gère pas la comptabilité complète, donc si vous passez au réel ou en société, il faudra probablement changer d’outil.
Il y a un code promo Freebe, en passant par mon lien, vous bénéficiez de 2 mois offerts, parfait pour tester :
Indy, je l’ai découvert en cherchant une solution plus complète que la simple facturation, mais sans basculer dans une usine à gaz. Et franchement, j’ai été agréablement surprise par la clarté de l’interface et le ton hyper accessible, même quand on parle d’amortissements ou de charges déductibles.
Le principe : vous connectez votre compte bancaire pro, et Indy analyse automatiquement les transactions. Vous n’avez plus qu’à catégoriser les dépenses, vérifier les entrées, générer les documents, et hop, tout est prêt pour la déclaration. Pas besoin d’être expert-comptable ni de comprendre le plan comptable général.
Ce que j’ai trouvé vraiment pratique :
Tarif
Indy propose une formule tout-en-un à entre 0 et 49 €/mois selon le statut :
À qui ça s’adresse ?
Indy est parfait pour les indépendants au réel, en entreprise individuelle ou société unipersonnelle. C’est l’outil rêvé pour celles et ceux qui veulent garder la main sur leur compta sans se noyer dans les chiffres. Professions libérales, freelances, consultants, thérapeutes… vous êtes dans la cible.
Concernant un code promo Indy, il y a un mois offert en passant par ce lien :
Abby, c’est un peu la bonne surprise que je n’avais pas vue venir. L’outil a été conçu pour rendre la gestion d’activité plus accessible aux freelances et indépendants, avec une interface claire, des fonctionnalités utiles sans superflu, et un vrai souci de pédagogie. On sent que ça a été pensé pour celles et ceux qui lancent leur activité sans forcément avoir un gros background administratif ou comptable.
Ce que j’ai tout de suite aimé, c’est la simplicité d’utilisation, mais aussi les explications qui accompagnent chaque étape. On ne vous balance pas dans un tableau de bord froid et technique : ici, chaque fonction est expliquée, contextualisée… presque rassurante.
Ce que j’ai apprécié au quotidien :
Tarif
Abby propose une version gratuite pour commencer, ce qui est idéal quand on débute. Ensuite, vous pouvez passer sur la version payante à 9, 15 ou 33 €/mois selon les options choisies (comptabilité, gestion, assistance fiscale…).
C’est sans engagement, et on peut tester les fonctionnalités avant de s’abonner. Plutôt souple et rassurant.
À qui ça s’adresse ?
Aux indépendants qui débutent, en micro-entreprise, et qui veulent tout gérer depuis un seul endroit : factures, charges, déclarations… C’est parfait pour un démarrage serein, sans investir tout de suite dans un outil trop complexe.
Tiime, c’est un outil un peu hybride, que j’ai découvert un peu par hasard en cherchant une alternative à la compta “old school”. Et j’ai été agréablement surprise. C’est une solution complète, qui permet de gérer sa facturation, sa comptabilité, ses justificatifs, et même d’échanger avec son expert-comptable… le tout depuis une interface simple, et surtout, depuis une appli mobile.
C’est ça qui m’a plu dès le départ : pouvoir scanner un reçu depuis mon téléphone, catégoriser une dépense dans le métro ou envoyer une facture en deux minutes entre deux rendez-vous. Quand on est souvent en déplacement ou qu’on travaille en mode nomade, c’est hyper pratique.
Ce que j’ai trouvé vraiment utile :
Tarif
Tiime propose plusieurs formules :
C’est sans engagement, et on peut tester l’ensemble des fonctionnalités avant de s’engager. Le rapport qualité/fonctionnalité est plutôt bon.
À qui ça s’adresse ?
Tiime est parfait pour les indépendants au régime réel, mais aussi pour les freelances plus avancés, en EURL, SASU ou profession libérale. C’est une solution complète, fluide, qui centralise vraiment tout. Et si vous êtes du genre à tout gérer sur mobile, c’est clairement un des meilleurs outils côté ergonomie.
Ce que j’aurais aimé en plus ?
L’outil est un peu dense au début, et certaines fonctions comptables méritent un petit temps de prise en main. Il faut aussi accepter que Tiime est conçu pour être utilisé avec un expert-comptable, pas forcément en totale autonomie.
Axonaut, c’est l’outil le plus “business complet” de cette sélection. Plus qu’un logiciel de facturation ou de comptabilité, c’est un véritable cockpit de gestion, pensé pour les indépendants, freelances et petites structures qui ont besoin de centraliser la gestion commerciale, la facturation, le suivi client, la trésorerie et même un bout de CRM.
J’ai testé Axonaut à une période où je commençais à jongler entre plusieurs clients, projets, relances, devis… et j’avais envie de regrouper un peu tout ça au même endroit. Ce que j’ai trouvé, c’est une solution qui va bien plus loin que les autres en termes de fonctionnalités, tout en restant assez accessible.
Ce que j’ai trouvé particulièrement complet :
Tarif
Axonaut propose une formule à dès 41 €/mois. Le tarif peut varier selon le nombre d’utilisateurs et les modules activés. C’est un peu plus cher que les outils basiques, mais clairement justifié si vous avez besoin d’un outil tout-en-un pour piloter votre activité.
À qui ça s’adresse ?
Aux indépendants ou freelances avec plusieurs casquettes : ceux qui gèrent des projets, font du suivi client, créent des devis, veulent un outil de relance, suivent leur trésorerie… et peut-être envisagent de faire évoluer leur activité vers une petite équipe ou une structure plus complète.
Ce que j’aurais aimé en plus ?
C’est un outil très riche, donc il demande un peu plus de temps de prise en main. Il peut sembler un peu “trop” si on a juste besoin de faire quelques factures par mois. Mais dès qu’on commence à structurer son activité, il prend tout son sens.
Un outil de facturation permet de créer et d’envoyer vos devis, factures et relances, souvent avec des modèles conformes. Un outil de comptabilité, lui, va plus loin : il vous aide à suivre vos revenus, vos dépenses, générer votre livre des recettes, voire même à préparer votre déclaration URSSAF ou fiscale. Certains logiciels font les deux, d’autres sont plus spécialisés.
Non, pas officiellement. Vous pouvez utiliser un modèle Word ou Excel, à condition de respecter toutes les obligations légales. Mais dans la pratique, un outil certifié vous évite beaucoup d’erreurs (et de stress). Surtout avec la loi anti-fraude et l’obligation prochaine de facturation électronique.
Oui, la plupart sont parfaitement adaptés aux BNC (bénéfices non commerciaux), donc aux professions libérales réglementées ou non : thérapeutes, consultants, formateurs, etc. Indy, par exemple, est très populaire chez les professions libérales au régime réel. Abby et Freebe sont aussi bien adaptés aux libéraux en micro.
Absolument. Que vous émettiez une facture par semaine ou une tous les deux mois, vous pouvez tout à fait utiliser un outil de facturation. Il vous aidera à garder un historique clair, à suivre vos encaissements, et à éviter les oublis.
Oui, mais c’est mieux de le faire au début d’un trimestre ou d’un exercice, pour éviter les doublons et garder une cohérence dans vos déclarations. Certains outils permettent d’importer vos anciennes factures ou données, mais il faut bien vérifier ce point avant de migrer.
Dès que vous dépassez le plafond (77 700 € pour du service en 2024), vous passez en régime réel. Cela implique une comptabilité plus complète. Des outils comme Indy ou Tiime sont parfaitement adaptés à cette évolution. Freebe et Abby sont top en micro, mais deviennent plus limités au-delà.
Pas forcément. Si vous êtes en micro, un outil de facturation suffit largement. En revanche, si vous êtes en régime réel (BIC, BNC, société), il est souvent conseillé d’être accompagné. Certains outils comme Tiime ou Axonaut permettent d’inviter directement votre expert-comptable pour qu’il récupère les bons documents.
Oui, mais uniquement si l’outil gère la comptabilité complète (comme Indy, Tiime ou Axonaut). Ils vous permettent de calculer la TVA collectée, la déclarer, et générer les bons documents. Si vous êtes en micro et non assujetti, une simple mention “TVA non applicable, art. 293 B du CGI” suffit sur vos factures.
Oui. En micro-entreprise, la déclaration est obligatoire tous les mois ou trimestres, même si vous n’avez rien encaissé. Plusieurs outils proposent des rappels automatiques, voire une génération automatique de la déclaration (comme Freebe ou Abby).
C’est possible, mais pas toujours recommandé. L’intérêt d’un outil tout-en-un, c’est justement d’éviter les ressaisies, les erreurs de synchronisation, et de gagner du temps. Si vous tenez à en séparer deux (ex : Freebe + Indy), il faut vous assurer que l’export des données est propre et compatible.
e lancer en indépendant, c’est déjà tout un défi. Alors si on peut s’épargner les tableaux Excel bancals, les oublis de mentions légales ou les relances de l’URSSAF au dernier moment… autant ne pas s’en priver. Que vous soyez en micro-entreprise, en entreprise individuelle ou en société, il existe aujourd’hui des solutions claires, efficaces et accessibles pour vous accompagner.
Il n’y a pas de “meilleur outil universel” : tout dépend de votre manière de travailler, de votre statut, et de ce que vous voulez déléguer. Le plus simple, c’est souvent de tester tranquillement et de voir ce qui vous correspond.
Et rappelez-vous : être indépendant ne veut pas dire tout faire seul. Ces outils sont là pour vous libérer du temps, vous éviter les erreurs… et vous permettre de vous concentrer sur ce que vous faites de mieux.