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Cheveux ternes, perte par poignées sous la douche, racines raplapla… Si vous êtes ici, c’est sans doute que vos cheveux vous mènent la vie dure en ce moment. Et franchement, je vous comprends. Entre les changements de saison, le stress, les hormones ou un petit coup de fatigue générale, nos cheveux sont souvent les premiers à trinquer.
Alors forcément, on se pose la question : et si une cure de compléments alimentaires pouvait aider ? C’est tentant, surtout quand on voit fleurir des promesses un peu partout. Mais que peut-on vraiment en attendre ? Est-ce que toutes les marques de compléments alimentaires se valent ? Quels actifs choisir ? Et surtout, à qui ça s’adresse vraiment ?
Dans cet article, je vous propose de faire le point calmement, loin des slogans trop beaux pour être vrais. On va parler chute, repousse, biotine, zinc et compagnie !
Quand on parle de compléments pour les cheveux, il ne s’agit pas d’un « coup de baguette magique »… mais d’un petit coup de pouce ciblé. L’idée, c’est d’apporter à l’organisme les nutriments dont il a besoin pour soutenir le cycle capillaire, parce que oui, nos cheveux suivent un cycle bien précis (croissance, repos, chute), et ce cycle est ultra sensible à notre état de santé général.
Un complément alimentaire bien choisi peut aider à :
Mais pour que ça fonctionne, encore faut-il choisir la bonne cure… et surtout comprendre ce dont vos cheveux ont réellement besoin.
Il y a certains moments dans la vie où notre chevelure en prend pour son grade, souvent sans prévenir :
Dans tous ces cas, le corps fait des choix : il concentre l’énergie sur les fonctions vitales… et les cheveux deviennent accessoires. C’est là qu’une cure ciblée peut faire la différence.
C’est souvent le premier malentendu quand on cherche un complément pour ses cheveux : on pense qu’un seul produit va tout faire. En réalité, freiner la chute et stimuler la pousse, ce n’est pas tout à fait la même histoire, ni les mêmes besoins.
Quand les cheveux tombent plus que de raison, c’est souvent un signal que quelque chose cloche à l’intérieur. Le corps, dans son incroyable bon sens, commence par économiser l’énergie là où il peut. Et devinez quoi ? Les cheveux, lui, il les classe dans la catégorie « non essentiel ». Résultat : la pousse ralentit, les cycles se dérèglent… et vous retrouvez votre masse capillaire sur votre pull ou dans le siphon de douche.
La première étape, ce n’est donc pas de chercher à faire repousser à tout prix. C’est de comprendre ce qui provoque la chute, et de rétablir un équilibre.
Parmi les causes les plus courantes, il y a bien sûr les carences. Le fer, par exemple, joue un rôle central dans l’oxygénation des follicules pileux. Une carence, fréquente chez les femmes, surtout en post-partum ou pendant les règles abondantes, peut sérieusement fragiliser la chevelure. Même chose pour le zinc, qui participe à la synthèse des protéines et au bon fonctionnement du cuir chevelu, ou encore les vitamines B6 et B9, qui soutiennent la fabrication des acides aminés nécessaires à la kératine.
Autre coupable bien connu : les déséquilibres hormonaux. Après une grossesse, pendant la ménopause, ou chez les hommes sujets à l’alopécie androgénétique, les hormones, et notamment la fameuse DHT, une forme dérivée de la testostérone, peuvent accélérer la miniaturisation des follicules. Résultat : les cheveux deviennent plus fins, plus courts, jusqu’à parfois ne plus repousser du tout.
Le stress, la fatigue chronique, ou même un choc émotionnel peuvent aussi bouleverser le cycle capillaire. Le stress oxydatif augmente, l’inflammation s’installe, et le cuir chevelu devient moins réceptif aux nutriments. Là encore, l’alimentation seule ne suffit pas toujours à corriger le tir rapidement.
Dans ce contexte, certains compléments peuvent être d’une vraie aide. Il ne s’agit pas d’arrêter la chute en une semaine, mais de ralentir le processus, de nourrir le bulbe, et de préparer le terrain pour une repousse plus saine. Des actifs comme la cystine B6 sont souvent utilisés en première ligne, tout comme le sabal (ou saw palmetto), un extrait végétal connu pour ses effets sur la DHT chez les hommes, mais aussi chez les femmes concernées par une chute hormonale.
Si je devais recommander une cure bien pensée pour ce type de chute (hormonale ou carentielle), je dirais que le programme masse capillaire de D-lab coche toutes les cases (vous pouvez lire mon avis sur la marque D-lab si vous ne connaissez pas !) propose une formule équilibrée, avec les bons actifs au bon dosage : zinc, biotine, sabal, cystine, etc. Elle ne promet pas de miracles, mais elle coche les bonnes cases pour soutenir les cheveux en période de faiblesse.
Il y a des moments où les cheveux ne tombent pas forcément en masse, mais où ils semblent figés. Ils stagnent, manquent de tonus, poussent lentement, ou deviennent de plus en plus fins. Vous voyez ce moment un peu frustrant où vous attendez que votre frange repousse… et rien ? C’est souvent là qu’on se dit : “Et si je pouvais donner un petit coup de boost à tout ça ?”
La pousse capillaire, ce n’est pas juste une affaire de patience. C’est un processus biologique complexe, qui repose sur la santé du cuir chevelu, la vascularisation, et surtout l’apport en nutriments spécifiques. Pour fabriquer de la kératine, le constituant principal du cheveu, le corps a besoin d’un certain nombre d’éléments, et pas n’importe lesquels.
D’abord, il lui faut des acides aminés soufrés, comme ceux qu’on trouve dans la cystine ou le MSM (méthyl-sulfonyl-méthane, pour les intimes). Ces composés servent littéralement à construire la fibre capillaire. Sans eux, pas de matière première.
Ensuite viennent les vitamines du groupe B, en particulier la biotine (B8), qui est un peu la star des compléments pour les cheveux. Elle soutient la division cellulaire au niveau du bulbe, là où le cheveu prend naissance. La B9 (acide folique) et la B12 sont elles aussi indispensables à la régénération des tissus et à la croissance. En cas de manque, la pousse peut ralentir, et les cheveux paraître plus fins, plus mous.
Enfin, des actifs comme le silicium, la spiruline, ou encore le zinc, permettent de reminéraliser le cheveu, de renforcer la fibre et de soutenir l’ensemble du cycle capillaire.
Dans ce contexte, une cure bien pensée peut véritablement soutenir la relance de la pousse, surtout après une période de fatigue, de carence ou de stress prolongé. Encore une fois, ce n’est pas magique, mais c’est un appui utile, quand les besoins sont là.
Une formule que je trouve bien adaptée dans ce cas-là, c’est la cure Epycure – cheveux (voir mon avis sur la marque Epycure). Elle réunit de la biotine, du MSM, du zinc, des vitamines B et des extraits végétaux dans un format gummies, facile à prendre au quotidien. Le genre de routine qu’on suit sans y penser… mais qui peut faire la différence après quelques semaines.
Si vous avez déjà jeté un œil à une boîte de compléments pour les cheveux, vous avez sans doute croisé une ribambelle de noms plus ou moins familiers : biotine, zinc, MSM, spiruline, cystine, etc. Mais concrètement, que font-ils vraiment ? Et surtout, lequel choisir selon vos besoins ?
Parce que non, tous les actifs ne se valent pas, et leur efficacité dépend à la fois de leur dosage, de leur forme, mais aussi du problème que vous cherchez à résoudre : chute hormonale ? Carence nutritionnelle ? Pousse ralentie ? Chaque ingrédient a ses petites spécialités, et c’est ce qu’on va démêler ensemble.
Et ici, on ne va pas juste lister des noms. On va essayer de comprendre pourquoi certains actifs reviennent régulièrement dans les formules, ce que disent les études cliniques à leur sujet, et ce qu’on peut réellement attendre d’eux.
Impossible de parler compléments pour les cheveux sans tomber sur la biotine, aussi connue sous le nom de vitamine B8 (ou B7 selon certaines nomenclatures). On la retrouve dans presque toutes les formules, des gummies roses aux gélules plus sérieuses, souvent mise en avant pour « fortifier » ou « stimuler la pousse ». Mais qu’en est-il vraiment ?
La biotine joue un rôle clé dans le métabolisme des acides gras, des glucides et des protéines. En gros, c’est une sorte de petite assistante biochimique qui aide les cellules à transformer ce qu’on mange en énergie utilisable, y compris pour fabriquer des tissus comme la peau, les ongles et… les cheveux.
Mais attention : l’efficacité des suppléments en biotine dépend fortement du contexte. Si vous avez une carence (ce qui reste rare mais possible, surtout chez les végétaliens stricts, ou après certains traitements médicamenteux), la supplémentation peut vraiment faire la différence. En revanche, si vos taux sont normaux, en prendre plus ne fera pas « pousser » les cheveux plus vite. Le corps élimine simplement l’excédent.
Une revue publiée dans Skin Appendage Disorders en 2017 rappelle d’ailleurs que les bénéfices de la biotine sur la croissance des cheveux sont clairement observés chez les personnes carencées, mais pas systématiquement chez les sujets en bonne santé.
En résumé : la biotine peut être très utile en cas de chute diffuse liée à une carence, ou pour renforcer des cheveux fragiles, mais elle n’est pas un booster universel de pousse, comme on le lit parfois.
Elle reste un incontournable dans les formules combinées, parce qu’elle agit souvent en synergie avec d’autres vitamines du groupe B, le zinc ou la cystine.
Le zinc, ce n’est peut-être pas le minéral le plus sexy sur une étiquette… et pourtant, il fait partie des grands indispensables pour des cheveux en bonne santé. Si vous avez tendance à perdre vos cheveux par poignées, à avoir le cuir chevelu un peu capricieux, ou à remarquer une perte de densité diffuse, c’est l’un des premiers nutriments à vérifier.
Ce oligo-élément intervient dans des centaines de réactions enzymatiques, notamment celles qui touchent à la division cellulaire, à l’immunité, à la cicatrisation… et à la synthèse des protéines, dont la fameuse kératine, principale composante du cheveu.
Mais son rôle ne s’arrête pas là. Le zinc est aussi un régulateur du sébum, ce qui le rend intéressant en cas de cuir chevelu gras ou de petites inflammations locales. Il possède aussi un pouvoir antioxydant non négligeable, aidant à neutraliser le stress oxydatif, l’un des grands ennemis silencieux des bulbes pileux fatigués.
Plusieurs études ont mis en évidence une corrélation entre chute de cheveux et déficit en zinc, en particulier dans certains types d’alopécie comme l’effluvium télogène ou l’alopécie androgénétique. Une étude publiée dans Annals of Dermatology en 2013 a ainsi montré que les patients souffrant de chute chronique avaient des taux de zinc significativement plus bas que les sujets témoins.
Ce n’est donc pas un ingrédient “bonus”, mais bien un socle dans toute stratégie anti-chute.
Petite précision utile : un excès de zinc peut devenir contre-productif, notamment s’il perturbe l’absorption d’autres minéraux comme le cuivre. C’est pourquoi il vaut mieux privilégier des formules bien dosées, autour de 10 à 15 mg par jour maximum.
Si vous êtes une femme et que vous perdez vos cheveux de manière diffuse, sans raison évidente, il y a un réflexe à avoir : vérifier votre taux de ferritine, c’est-à-dire la forme de stockage du fer dans votre organisme. Car la carence en fer est l’une des causes les plus fréquentes de chute de cheveux, et pourtant, on y pense rarement.
Le fer est indispensable à la fabrication de l’hémoglobine, qui transporte l’oxygène dans le sang. Et devinez quoi ? Les follicules pileux, pour fonctionner correctement, ont besoin d’un apport régulier en oxygène. Quand le stock de fer diminue (après une grossesse, pendant les règles, ou lors d’un régime restrictif), l’organisme privilégie les fonctions vitales… et met les cheveux en mode « économie d’énergie ». Résultat : la croissance ralentit, et la chute s’accélère.
Une étude publiée dans The Journal of Korean Medical Science souligne d’ailleurs une association significative entre les faibles taux de ferritine et la perte de cheveux, en particulier chez les femmes atteintes d’effluvium télogène (chute diffuse).
Ce qui est important de savoir, c’est qu’on peut avoir un taux d’hémoglobine « normal », tout en étant carencée en ferritine. Et c’est souvent ce type de carence « silencieuse » qui passe sous les radars… mais se voit très clairement sur la brosse à cheveux.
La supplémentation en fer peut alors être bénéfique, mais pas à l’aveugle. Un excès de fer peut être toxique, irriter le système digestif, et provoquer des troubles digestifs si mal dosé. D’où l’importance de faire une prise de sang avant d’envisager une cure, même naturelle.
Pour les personnes carencées ou borderline, certaines formules comme celle ci utilisent des formes douces, bien assimilées, qui évitent les effets secondaires fréquents des sels de fer classiques. Ce n’est pas forcément une cure « cheveux » en soi, mais c’est parfois la clé pour relancer la pousse en profondeur.
On les voit rarement en première ligne sur les packagings, mais les vitamines B6 (pyridoxine) et B9 (acide folique) font pourtant un travail de l’ombre essentiel à la santé de vos cheveux. Si la biotine est la star des cures capillaires, ces deux-là sont un peu les techniciennes de plateau : elles n’attirent pas l’œil, mais rien ne fonctionnerait sans elles.
La vitamine B6 participe à la synthèse des acides aminés, qui sont les briques de base des protéines, dont la fameuse kératine, qui constitue environ 95 % de la fibre capillaire. Elle intervient aussi dans le métabolisme des neurotransmetteurs, ce qui en fait une alliée indirecte dans la gestion du stress, souvent impliqué dans les chutes de cheveux soudaines ou prolongées.
La vitamine B9, elle, est connue pour son rôle dans la division cellulaire et la formation des globules rouges. En clair, elle aide à renouveler rapidement les tissus, y compris au niveau du bulbe pileux, cette minuscule usine à cheveux. Sans elle, la régénération capillaire ralentit… et les cheveux paraissent plus fins, plus mous, ou mettent une éternité à repousser.
Une étude publiée dans The Journal of Dermatology a d’ailleurs observé que des déficits en vitamines du groupe B , B6 et B9 notamment, sont associés à des troubles de la croissance du cheveu, surtout lorsqu’ils s’ajoutent à d’autres facteurs comme le stress ou une alimentation déséquilibrée
Ces deux vitamines agissent aussi en synergie avec le fer et le zinc, ce qui renforce leur intérêt dans une approche globale, notamment chez les femmes en période de fatigue, post-partum ou transition hormonale.
On les retrouve souvent dans les cures complètes comme celle de D-Lab Nutricosmetics , qui associe B6, B9, cystine, kératine hydrolysée et zinc dans une formule pensée pour redensifier et fortifier les cheveux en profondeur.
Quand on parle de renforcer la fibre capillaire, il y a un actif qui revient souvent : la cystine. Et ce n’est pas pour rien. Cette molécule un peu technique est en fait la forme stable de la cystéine, un acide aminé soufré directement impliqué dans la fabrication de la kératine, le composant principal de nos cheveux.
La kératine, c’est ce qui donne aux cheveux leur structure, leur solidité et leur résistance. Et la cystine en est l’un des maillons de base. Sans elle (ou sans assez de soufre), la fibre capillaire peut devenir plus fine, plus fragile, plus cassante. En clair, on perd de la matière… même si le cheveu continue à pousser.
Ce n’est donc pas un ingrédient « bonus », mais un véritable élément constructeur. D’autant qu’il joue aussi un rôle dans la croissance du cheveu, en soutenant l’activité des cellules du bulbe pileux, là où tout commence.
Une étude bien connue publiée dans Clinical and Experimental Dermatology a montré que la prise combinée de cystine et vitamine B6 permettait une amélioration significative de la densité et de la qualité capillaire chez les femmes souffrant de chute chronique. C’est d’ailleurs ce duo que l’on retrouve dans de nombreuses formules anti-chute sérieuses.
Ce qui est intéressant, c’est que la cystine est souvent mieux assimilée lorsqu’elle est prise avec d’autres nutriments comme le zinc ou la B6, ce qui justifie les formules « complètes » plutôt que les actifs isolés.
Le MSM, ou méthyl-sulfonyl-méthane, a un nom un peu intimidant… mais ne fuyez pas tout de suite, c’est en réalité un composé naturel du soufre que l’on retrouve dans certains végétaux, fruits, et même dans le corps humain. Et croyez-le ou non, ce petit ingrédient discret est en train de se faire une jolie réputation dans le monde de la santé capillaire.
Pourquoi ? Parce que le soufre est un élément fondamental de la kératine, cette fameuse protéine qui donne à nos cheveux leur solidité. Le MSM fournit du soufre sous une forme organique, hautement biodisponible, c’est-à-dire bien absorbée par l’organisme. En apportant ce « matériau de construction », il peut donc soutenir la croissance du cheveu, renforcer la fibre capillaire, et limiter la casse.
Mais ce n’est pas tout : le MSM semble aussi stimuler la microcirculation sanguine, ce qui améliore l’apport en nutriments et en oxygène au niveau du cuir chevelu. C’est un peu comme si on redonnait de l’élan à une machine un peu fatiguée.
Une étude pilote publiée en 2009 dans Natural Medicine Journal a montré une augmentation significative du volume et de la brillance des cheveux après 16 semaines de supplémentation en MSM, notamment chez les sujets ayant une fibre capillaire affaiblie.
C’est encore un domaine en cours d’exploration scientifique, mais les premiers résultats sont plutôt prometteurs, surtout en association avec la biotine, le zinc ou les vitamines B, dans une approche globale.
Quand la chute de cheveux est d’origine hormonale, en particulier chez les hommes, mais aussi chez certaines femmes, le saw palmetto fait souvent partie des solutions naturelles les plus prometteuses. Ce nom un peu exotique désigne un petit palmier originaire d’Amérique du Nord, dont les baies sont utilisées pour leurs propriétés médicinales depuis des siècles.
Son intérêt principal, côté cheveux ? Il agit comme un inhibiteur naturel de la DHT (dihydrotestostérone), une hormone dérivée de la testostérone, qui joue un rôle majeur dans l’alopécie androgénétique. Cette forme de chute est liée à une hypersensibilité des follicules pileux à la DHT : les cheveux deviennent de plus en plus fins, jusqu’à ne plus repousser.
En bloquant partiellement l’enzyme 5-alpha-réductase, responsable de la conversion de la testostérone en DHT, le saw palmetto permet de ralentir la miniaturisation des follicules et donc de freiner la chute. Il ne fait pas repousser les cheveux sur un crâne totalement dégarnie, soyons clairs, mais il peut ralentir la progression de la calvitie et stabiliser la perte.
Une étude randomisée parue dans Journal of Alternative and Complementary Medicine en 2002 a montré que 60 % des participants prenant du saw palmetto ont vu une amélioration de la densité capillaire, contre 11 % dans le groupe placebo.
Chez les femmes, il peut également être intéressant en cas de chute hormonale (syndrome des ovaires polykystiques, post-partum, etc.), à condition d’être bien toléré et encadré.
Si vous avez déjà testé une cure de compléments pour les cheveux, vous le savez peut-être : les résultats ne sont ni instantanés, ni systématiques. Et c’est normal. Le cycle capillaire est long, complexe, et dépend de facteurs internes qu’aucune gélule, aussi bien formulée soit-elle, ne peut révolutionner du jour au lendemain.
Le cycle de vie d’un cheveu se déroule en plusieurs phases, dont la plus longue est la phase de croissance (anagène), qui peut durer plusieurs années. Lorsqu’un cheveu entre en phase de chute (télogène), il met souvent 2 à 3 mois avant de tomber réellement. Et inversement, lorsqu’on commence une cure, les effets visibles mettent aussi plusieurs semaines à apparaître.
En général, il faut compter au moins 8 à 12 semaines pour commencer à noter une amélioration : chute ralentie, apparitions de petits « baby hairs », cheveux plus denses ou plus brillants. Mais pour un vrai renforcement durable, 3 à 6 mois de cure sont souvent nécessaires. C’est pour ça que les compléments « coup d’éclat en 10 jours », très franchement… on y croit moyennement.
Une méta-analyse publiée dans The Journal of Clinical and Aesthetic Dermatology en 2020 confirme d’ailleurs que les résultats les plus probants apparaissent à partir de 12 semaines de supplémentation continue, surtout quand la cure est adaptée au type de chute .
Tout cela est progressif, souvent subtil au début… mais quand on prend le temps de bien observer, on peut vraiment sentir une différence.
Cela dit, les compléments alimentaires ne font pas de miracles. En cas de calvitie avancée, où les bulbes sont déjà atrophiés depuis longtemps, il est peu probable qu’ils fassent repousser quoi que ce soit. Même chose si la chute est liée à une cause médicale profonde : troubles de la thyroïde, maladie auto-immune, dépression sévère… Dans ces cas-là, la priorité, c’est un bilan de santé complet, pas une boîte de gélules.
Enfin, certains effets peuvent être atténués par de mauvaises habitudes au quotidien : alimentation déséquilibrée, stress chronique, tabac, manque de sommeil… Les compléments soutiennent, mais ne remplacent jamais une hygiène de vie globale.
Prendre soin de ses cheveux, c’est bien. Le faire en connaissance de cause, c’est encore mieux. Parce que même si les compléments alimentaires sont en vente libre et présentés comme “naturels”, ils ne sont pas anodins pour autant. Voici quelques conseils simples mais importants à garder en tête avant de démarrer une cure.
On a parfois tendance à penser que “plus = mieux”. Spoiler : non. Par exemple, un excès de zinc peut provoquer des troubles digestifs, voire interférer avec l’absorption du cuivre ou du fer. Même chose pour le fer : mal dosé ou pris sans nécessité réelle, il peut irriter l’estomac ou entraîner des effets secondaires peu agréables.
Les laboratoires sérieux (comme ceux que je vous recommande dans cet article) formulent leurs produits avec des dosages adaptés, souvent proches des Apports Journaliers Recommandés (AJR). Ce n’est pas pour rien. Inutile donc de cumuler plusieurs cures “cheveux” en même temps, au risque de faire un joyeux cocktail inutile… voire contre-productif.
Il peut être tentant d’empiler plusieurs compléments différents : un pour les cheveux, un pour les ongles, un autre pour l’énergie, etc. Sauf que la redondance des actifs (notamment en zinc, fer, B6, etc.) peut conduire à un surdosage involontaire. L’idéal ? Se limiter à une cure à la fois, bien formulée, et attendre au moins 3 mois pour en évaluer les effets.
Et si vous suivez déjà un traitement médical (thyroïde, anticoagulants, contraception hormonale…), demandez conseil à un professionnel de santé avant de démarrer une supplémentation, surtout en cas d’antécédents.
Vous avez sans doute vu passer des slogans du type « Des cheveux sublimes en 7 jours » ou « Résultats garantis sans effort ». On ne va pas se mentir : si c’était aussi simple, ça se saurait. Les compléments alimentaires sont un outil d’accompagnement, pas une solution miracle. Quand une marque promet l’équivalent d’une greffe capillaire dans une boîte de gummies… fuyez.
En revanche, certaines formules peuvent faire une vraie différence sur le long terme, à condition de les prendre sérieusement et régulièrement, et de les associer à une bonne hygiène de vie.
Parce que oui, vos cheveux sont aussi le reflet de ce que vous mangez, de votre niveau de stress, et de la qualité de votre sommeil. Les compléments sont là pour soutenir, pas pour compenser un mode de vie en mode “survie”. Un petit rééquilibrage alimentaire, un coucher un peu plus tôt, un brin de respiration profonde… et vos cheveux vous diront merci, cure ou pas.
Je vous ai classé les cas typiques selon cinq grandes préoccupations. Pour chacun : un complément ciblé, sérieux.
Ma cure préférée, la plus complète, car j’ai problèmes hormonaux + cheveux secs et fin, c’est celle de D-lab, mais elle est chère, donc je vous mets aussi des alternatives en dessous ! Je la fais sur 3 mois une fois par an (219€). J’en ai testé plein et c’est celle qui marche le mieux, pour moi en tout cas. D’ailleurs, cadeau, il y a -20% avec le code UNECASEENPLUS, c’est pas grand chose, mais ça peut aider !
Problème : vous constatez une perte de cheveux plus abondante que d’habitude, souvent liée au stress, à un bouleversement hormonal ou à un changement de saison. Le but est de freiner la chute, rééquilibrer les apports essentiels, et aider le bulbe à retrouver un cycle sain.
Recommandation : Nutri & Co – Complexe Cheveux
Cette formule complète regroupe kératine brevetée, biotine, zinc, cystine et saw palmetto. Des études cliniques montrent une chute réduite de 45 % à 47 % en 90 jours, avec une densité et une brillance en hausse
→ Format gélule, fabrication française.
Problème : perte progressive souvent influencée par la DHT, fréquente chez les hommes mais aussi présente chez certaines femmes (ménopause, SOPK). L’objectif : ralentir l’évolution hormonale et préserver la masse capillaire.
Recommandation :Nutri & Co – Complexe Cheveux
Problème : les cheveux ne tombent pas, mais ne poussent pas ou poussent lentement. Vous avez des cheveux plats, des baby hairs qui traînent… On veut relancer la pousse et la vitalité, sans agresser.
Recommandation : Epycure – cheveux et ongles Gummies
Avec biotine, MSM, zinc et vitamines B, en gummies pratiques, cette formule cible la croissance.
Problème : la fibre capillaire est fragilisée, les cheveux se cassent, manquent de tenue ou ne prennent jamais de longueur. But : renforcer la structure du cheveu, réparer, reconstruire.
Recommandation : Nutri & Co – Complexe Cheveux
Encore lui ! La kératine brevetée (Cynatine®), couplée à la biotine, la cystine et le zinc, fonctionne comme un cocktail solide pour gainer la fibre et renforcer la structure capillaire
Problème : taux de ferritine bas ou alimentation restrictive (végétarien/végane) ? Les cheveux souffrent en silence. On vise à restaurer les réserves et améliorer l’énergie globale, avec effet secondaire : des cheveux plus denses.
Recommandation : Terravita
Une cure de compléments, c’est bien. Mais pour booster les résultats, limiter la casse ou relancer la pousse, un bon soin local fait souvent toute la différence. Que ce soit sous forme d’huile végétale, de sérum stimulant ou de lotion anti-chute, ces produits peuvent agir en synergie avec ce que vous prenez par voie orale.
Voici une sélection de soins capillaires que je trouve vraiment intéressants, pas des gadgets marketing, mais des produits aux formules simples, bien pensées, et qui ont fait leurs preuves.
Les huiles végétales sont de véritables alliées pour nourrir, renforcer, mais aussi stimuler la microcirculation du cuir chevelu, ce qui favorise la pousse. Je me fournis chez Aroma-zone, bio, très qualitatif et peu cher !
À privilégier :
Utilisation : appliquez 1 à 2 fois par semaine en massage du cuir chevelu pendant 5 à 10 minutes, puis laissez poser minimum 30 min avant un shampoing doux. La régularité est la clé.
Quand la chute est installée, un soin local bien formulé peut compléter l’action des compléments et cibler le bulbe pileux directement. On cherche des ingrédients comme :
Utilisation : appliquer quotidiennement ou 2 à 3 fois par semaine directement sur le cuir chevelu propre, en massant doucement. Pas besoin de rincer.
Produit recommandé :
Sérum Anti-Chute Aroma Zone (voir mon test)
Un cuir chevelu agressé ou trop décapé, c’est un cuir chevelu qui… abandonne. En complément des soins ciblés, optez pour un shampoing sans sulfate, riche en extraits végétaux, qui respecte l’équilibre cutané.
À surveiller dans la compo :
Vous trouverez ça en pharmacie !
Ça peut sembler gadget, mais une brosse en silicone pour massage du cuir chevelu stimule la microcirculation, aide à la pénétration des actifs, et… c’est franchement agréable. Parfait pendant la pose d’un soin ou sous la douche.
Compléments + soins ciblés = la meilleure approche.
Vous agissez à la fois de l’intérieur (nutriments) et de l’extérieur (stimulation, apaisement, nutrition). Et c’est souvent cette synergie qui donne des résultats visibles… et durables.
Les compléments alimentaires peuvent être une aide précieuse pour retrouver des cheveux plus forts, plus denses, ou pour freiner une chute passagère. À condition de choisir la bonne formule, de s’y tenir suffisamment longtemps, et surtout de garder des attentes réalistes.
Ils ne remplaceront jamais un bon diagnostic médical si la chute est sévère ou inexpliquée. Si vous avez un doute, si la perte s’aggrave ou si vous avez déjà tout essayé sans résultat, le meilleur réflexe reste encore de faire un vrai bilan de santé (prise de sang, bilan hormonal, consultation chez un dermatologue).
En attendant, une cure bien choisie, adaptée à votre situation, peut être un petit coup de pouce bienvenue. Et parfois, c’est tout ce dont le corps a besoin pour repartir dans le bon sens.
Je vous conseille d’ailleurs cet excellent reportage d’Arte sur l’alopécie !
💬 N’hésitez pas à me dire ce que vous avez testé, ce qui a marché pour vous ou pas. Et si vous avez envie que je creuse un sujet (comme les compléments pour les ongles, la peau, ou les cils ? 😉), je suis toute ouïe.
Ils peuvent aider à stimuler la repousse s’il y a une carence, un déséquilibre ou une fatigue du cuir chevelu. Mais ils ne font pas “pousser des cheveux” là où il n’y en a plus depuis des années. Si le bulbe pileux est encore actif, une cure adaptée peut favoriser la repousse de petits cheveux (baby hairs), améliorer la densité et renforcer la fibre. Mais il faut du temps (au moins 2 à 3 mois), de la régularité… et des attentes réalistes.
Oui, dans certains cas : chute post-partum, stress, carences, changement de saison, etc. Les actifs comme le zinc, la biotine, le fer ou la cystine peuvent freiner le processus de chute. Mais en cas de cause médicale (thyroïde, alopécie sévère, traitement…), il faudra surtout traiter la cause. Les compléments seuls ne suffisent pas si l’origine du problème est profonde.
En général, les premiers effets apparaissent au bout de 8 à 12 semaines, surtout en ce qui concerne la réduction de la chute. Pour voir une vraie différence sur la pousse ou la densité, comptez 3 à 6 mois de cure continue. Et oui, il faut être régulier : une gélule oubliée un jour sur deux, ça fausse un peu tout 😉
Mieux vaut éviter. Beaucoup de formules contiennent les mêmes actifs (zinc, biotine, B6, etc.). En les cumulant, vous risquez un surdosage inutile… voire des déséquilibres (trop de zinc, par exemple, peut perturber l’absorption du cuivre ou provoquer des troubles digestifs). Le plus sûr : une seule cure à la fois, bien choisie, sur 3 mois.
Il n’y a pas une vitamine miracle, mais plusieurs qui travaillent ensemble :
Biotine (B8) : souvent la plus mise en avant pour la pousse
B6 et B9 : pour la vitalité et la synthèse des acides aminés
B12 : pour l’oxygénation des tissus
Vitamine D : parfois impliquée dans la chute quand elle est basse
Un bon complément doit combiner plusieurs de ces vitamines, en synergie avec du zinc, du fer ou du MSM selon le besoin.
Oui, et c’est même parfois recommandé, car certaines carences sont plus fréquentes dans ces régimes (B12, fer, zinc, etc.). Attention cependant aux formes animales de certains ingrédients (kératine, gélatine…). Dans ce cas, tournez-vous vers des formules 100 % végétales, comme celles de Vegalia
Pas tous. Certaines formules contiennent des extraits végétaux (comme le saw palmetto) déconseillés pendant la grossesse ou l’allaitement. Il vaut mieux choisir une cure adaptée aux femmes enceintes, ou attendre la fin de l’allaitement, surtout si vous allaitez longtemps. En cas de doute : demandez toujours un avis médical.
Pas forcément. La plupart des cures sont prévues pour des cycles de 2 à 3 mois, parfois renouvelables. Il est conseillé de faire une pause d’un mois entre deux cures longues, sauf si votre médecin ou naturopathe vous recommande un suivi spécifique. Cela permet aussi de voir si vos cheveux “reprennent” naturellement sans aide extérieure.
Plusieurs pistes possibles :
La cure n’était pas adaptée à votre problème (pousse vs chute, par exemple)
Vous n’avez pas tenu assez longtemps (moins de 2 mois)
Il y a peut-être une cause médicale sous-jacente (carence, thyroïde, traitement, stress chronique…)
Dans ce cas, mieux vaut faire une prise de sang complète (ferritine, zinc, B12, thyroïde…) et éventuellement consulter un(e) dermatologue ou un(e) nutritionniste.
Ça peut ralentir la progression et préserver les cheveux encore présents, notamment grâce au saw palmetto, au zinc et aux antioxydants. Mais soyons honnêtes : en cas de calvitie avancée, les compléments ne peuvent pas “faire repousser” une chevelure entière. Mieux vaut les considérer comme un soutien, pas une solution miracle.
Bonne nouvelle : vous pouvez déjà faire beaucoup sans complément :
Améliorer votre alimentation (protéines, fer, oméga-3, légumineuses…)
Mieux dormir 💤
Réduire le stress (respiration, yoga, pause mentale)
Limiter les agressions capillaires (lissage, chaleur, coiffures serrées)
Utiliser des soins doux et non décapants
Les compléments, c’est un bonus ciblé, pas une obligation.
Vous avez un problème en particulier, voilà mes sélections de compléments alimentaires:
Et si vous voulez acheter moins cher les compléments dont il est question dans cet article: