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On en parle rarement, comme si nos règles devaient rester planquées sous le tapis. Pourtant on sait toutes ce que ça veut dire : la serviette qui colle mal, le tampon qu’on change en urgence dans les toilettes du boulot, la culotte qu’on finit par sacrifier (RIP). En bref, on a vite fait de penser que pour nous les femmes la santé intime est sera pour toujours notre fardeau, et qu’on ne peut rien faire pour améliorer la situation, et ben non, pas du tout !!
J’ai longtemps jonglé entre plusieurs options sans trop réfléchir. Puis un jour, j’ai testé une culotte menstruelle et ça a été la révélation… suivie d’une fuite monumentale la fois d’après. Bref, rien n’est jamais simple.
Depuis, j’ai essayé un peu tout. Les serviettes bio qui promettent la pureté mais coûtent un rein, les lavables qu’on rince en douce dans la salle de bain, la cup que j’ai failli balancer par la fenêtre la première fois que j’ai tenté de la retirer (moment de solitude assuré).
Alors plutôt que de continuer à se prendre la tête en solo, je vous propose un tour d’horizon. On va parler culottes, serviettes (bio et lavables), tampons bio et cup. À la fin, je vous ai préparé un comparatif clair et une FAQ qui ose dire tout haut ce qu’on se demande tout bas.
La première fois que j’ai entendu parler des culottes menstruelles, j’ai levé un sourcil (et maintenant j’en viens carrément à rédiger des comparatifs et avis sur les meilleures marques de culottes menstruelle quand j’ai mes règles 🙂 ). Une culotte qui remplace serviette et tampon ? Sérieusement ? Et puis la curiosité l’a emporté. Résultat : je n’ai pas fait marche arrière. Le confort est incomparable. On a l’impression de porter un sous-vêtement normal. Pas de plastique, pas de sensation qui gratte, juste un tissu doux qui absorbe.
Évidemment, rien n’est magique. Les culottes menstruelles tiennent très bien pour un flux léger ou moyen. Mais les premiers jours de règles, si le flux est abondant, j’ai déjà eu des petites fuites. Rien de dramatique, mais ça rappelle vite qu’il faut apprendre à connaître son corps. Certaines les utilisent seules, d’autres les combinent à un tampon bio ou une cup pour être tranquilles.
Autre question qui revient toujours : combien de culottes menstruelles faut-il avoir ? Perso j’en ai quatre, et c’est le minimum si on veut tourner sans stress entre lavage et séchage. Parce que oui, il y a l’entretien. Rinçage à l’eau froide juste après usage, puis lavage en machine à 30 degrés, sans adoucissant, et surtout pas de sèche-linge. Au début ça paraît fastidieux, mais on s’habitue vite (sauf quand on part en voyage, là c’est moins pratique).
Côté style, bonne surprise. Les marques ont fait de vrais efforts : on trouve des modèles fins, jolis, parfois même en dentelle. Pas l’effet couche culotte que je craignais ! Jho propose des collections vraiment confortables et discrètes. Mademoiselle Culotte mise sur des prix un peu plus accessibles, pratiques pour constituer son stock de base.
Bref, les culottes menstruelles sont une vraie alternative : confortables, écologiques, économiques sur le long terme. Mais elles demandent un petit investissement au départ et un peu d’organisation au quotidien. Une fois qu’on a trouvé sa marque et son nombre idéal, on respire.
On revient aux basiques. Les serviettes, on les connaît toutes. C’est même souvent la toute première protection qu’on utilise. Mais depuis quelques années, le marché a évolué : on trouve des serviettes hygiéniques bio jetables, censées être plus respectueuses du corps, et des serviettes lavables, qui misent sur l’écologie et l’économie.
Je vous détaille d’abord la version bio, puis on parlera des lavables.
J’ai testé plusieurs marques de serviettes hygiéniques bio, un peu par curiosité, un peu parce que j’en avais marre des compositions opaques des serviettes classiques. Et franchement, on sent la différence. Les bio sont faites en coton, sans parfum, sans chlore. Résultat : moins d’irritations, moins de démangeaisons en fin de cycle.
Côté absorption, je ne vais pas mentir : certaines tiennent aussi bien que les serviettes classiques, d’autres moins. Avec un flux abondant, j’ai parfois dû en changer plus vite. Et le prix peut piquer un peu : entre 3 et 5 euros le paquet, ça grimpe vite si on ne veut que ça.
Ce qui m’a plu, c’est l’impression de “propre” que je n’avais pas toujours avec les serviettes classiques. Les marques sont assez accessibles contrairement à ce qu’on peut croire, et faciles à trouver en ligne. Jho par exemple est une super marque avec une vraie transparence sur les matériaux.
Le hic reste toujours le même : ça reste du jetable. Plus sain, oui. Mais pas forcément écologique. Du coup, si l’objectif est surtout de réduire les produits chimiques au contact de la peau, les serviettes hygiéniques bio sont une bonne solution.
Alors là, j’avoue, j’ai longtemps hésité avant de tester. L’idée de rincer une serviette pleine de sang dans mon lavabo ne me faisait pas rêver. Et pourtant, une fois lancée, j’ai trouvé ça moins “traumatisant” que prévu.
Concrètement, les serviettes hygiéniques lavables ressemblent aux jetables, mais en version tissu. Elles tiennent avec des petits boutons pression sous la culotte. On enfile, on clipse, et c’est parti pour quelques heures. C’est plutôt confortable : coton bio, épaisseur douce, pas de frottement désagréable. Je les ai même trouvées plus agréables à porter que certaines serviettes jetables classiques.
Les inconvénients, vous les imaginez : le lavage et le séchage. On rince d’abord à l’eau froide, puis on passe en machine à 30 degrés. Quand on est chez soi, ça roule. En déplacement, c’est beaucoup moins pratique. Et il faut prévoir un petit stock, sinon c’est la galère. Trois ou quatre serviettes ne suffisent pas pour un cycle complet si on a un flux abondant.
J’ai aussi remarqué que certaines serviettes lavables avaient tendance à bouger un peu dans la culotte. Rien de dramatique, mais il faut bien choisir sa taille et sa marque. Dans Ma Culotte et Plim proposent des modèles fiables et bien pensés, avec différentes épaisseurs selon le flux.
Ce que j’apprécie, c’est l’aspect écologique et économique sur le long terme. Certes, ça coûte plus cher à l’achat (entre 15 et 25 euros la serviette), mais elles durent plusieurs années. À la fin, le calcul est vite fait. Et puis, bizarrement, j’ai fini par les trouver “rassurantes” : on sait exactement ce qu’on met sur sa peau, et on produit zéro déchet.
Parlons tampons. C’est sans doute la protection la plus utilisée, mais aussi celle qui fait le plus peur depuis qu’on connaît le fameux TSS (syndrome du choc toxique). Alors quand j’ai découvert les tampons bio, je me suis dit : pourquoi pas tenter une version plus clean.
Concrètement, un tampon bio ressemble exactement à un tampon classique. Même format, même cordon, même facilité d’usage. La différence se joue dans la composition : du coton 100 % biologique, sans parfum, sans blanchiment au chlore. Autrement dit, moins de produits chimiques qui traînent là où on n’en veut pas.
Est-ce que ça change la vie ? Pas vraiment. L’absorption reste correcte, mais pas miraculeuse non plus. Sur un flux moyen, ça tient bien. Sur un flux abondant, j’ai parfois senti que ça saturait plus vite que certains tampons conventionnels. Et puis, il y a la question du prix : comptez environ 5 à 7 euros la boîte de 16, soit plus cher que les classiques.
Le vrai avantage, c’est la tranquillité d’esprit. J’ai eu beaucoup moins de petites irritations ou de sensations de sécheresse en fin de cycle. Les marques comme Jho, Daye ou Natracare se démarquent par leur transparence et leur communication très claire sur les tests dermatologiques et les certifications.
Bien sûr, bio ou pas, le risque de TSS (syndrome du choc toxique) reste présent. La règle est la même pour toutes : ne jamais garder un tampon plus de 4 à 6 heures, et éviter la nuit. Je le précise, parce qu’on a vite tendance à se rassurer en pensant que le “bio” protège de tout. Spoiler : non.
La cup menstruelle, c’est un peu le Graal pour certaines et le cauchemar pour d’autres. Moi, j’ai mis du temps avant d’oser. L’idée d’insérer une petite coupe en silicone dans mon vagin me paraissait franchement bizarre. Et la première tentative… disons que j’ai cru qu’elle allait rester coincée à vie. Panique totale dans ma salle de bain. Puis j’ai respiré, j’ai relu la notice, et j’ai fini par la retirer. Depuis, je m’y suis faite.
La cup a des atouts énormes. Une fois bien positionnée, elle est ultra fiable, même sur flux abondant. On peut la garder jusqu’à 8 heures d’affilée, ce qui veut dire une vraie liberté quand on travaille ou qu’on voyage. Pas de sensation humide, pas d’odeur, et surtout beaucoup moins de déchets qu’avec des serviettes ou des tampons. Niveau budget, ça se rentabilise en quelques mois.
Mais soyons honnêtes : la courbe d’apprentissage est réelle. Insertion, pliage, positionnement… il faut plusieurs cycles pour trouver la technique qui marche pour soi. Et parfois, malgré toute la bonne volonté du monde, il peut y avoir une fuite si la cup n’est pas bien placée. Sans parler du grand classique : le moment de solitude quand on la retire pour la première fois dans les toilettes d’un lieu public.
Côté santé, une règle d’or : choisir une coupe en silicone médical certifié. On en trouve encore trop de qualité douteuse dans les supermarchés ou sur des sites obscurs. Mieux vaut investir dans une marque reconnue et transparente. Des enseignes comme Lunacopine ou Lamazuna sont devenues des références, avec plusieurs tailles adaptées aux flux et aux morphologies.
Alors, est-ce que la cup est pour tout le monde ? Pas forcément. Certaines l’adorent et ne jurent que par elle. D’autres la trouvent trop contraignante ou stressante. Le seul moyen de savoir, c’est d’essayer… et d’accepter que les premiers cycles soient un peu sportifs.
Parce qu’il est parfois plus simple de voir les choses noir sur blanc, voici un tableau qui résume les principaux avantages, limites et publics de chaque protection menstruelle.
Type de protection | Avantages | Inconvénients | Pour qui | Marques phares |
---|---|---|---|---|
Culottes menstruelles | Confortables, discrètes, réutilisables, économiques sur le long terme | Investissement de départ, entretien, peu pratiques en voyage | Flux léger à moyen, celles qui cherchent confort et écologie | Jho, Mademoiselle Culotte |
Serviettes hygiéniques bio | Plus saines (sans chlore, sans parfum), faciles à trouver, usage classique | Plus chères que les classiques, restent du jetable | Celles qui veulent limiter les produits chimiques sans changer leurs habitudes | Jho |
Serviettes hygiéniques lavables | Réutilisables, écologiques, confortables | Entretien contraignant, séchage, prix à l’unité élevé | Celles qui privilégient écologie et économie sur la durée | Plim, Dans Ma Culotte |
Tampons bio | Composition clean (coton bio), faciles à utiliser | Risque de TSS toujours présent, coût plus élevé, absorption parfois moindre | Celles qui préfèrent les protections internes, mais veulent éviter les produits chimiques | Jho |
Cup menstruelle | Réutilisable plusieurs années, autonomie longue, économique | Courbe d’apprentissage, manipulation, risque de fuite si mal placée | Flux moyen à abondant, celles qui veulent liberté et zéro déchet | Lamazuna, Lunacopine |
Pour les flux très abondants, aucune solution n’est parfaite seule. Les culottes menstruelles spéciales “maxi” tiennent quelques heures mais finissent par saturer. La cup menstruelle est souvent la plus fiable car elle collecte plus qu’une serviette ou un tampon. Certaines combinent deux protections (cup + culotte) pour être totalement tranquilles.
Non, pas si on les change au bon moment. L’odeur apparaît quand le sang reste trop longtemps au contact de l’air. Si vous les rincez puis lavez rapidement, aucune différence avec une lingerie classique.
Rinçage à l’eau froide après usage, puis passage en machine à 30 degrés. Surtout pas de sèche-linge ni d’adoucissant, qui abîment les fibres. Pour le séchage, il vaut mieux les étendre à l’air libre.
Non. Bio ou pas, le risque de TSS existe dès qu’on garde un tampon trop longtemps. La règle ne change pas : on le retire toutes les 4 à 6 heures maximum.
Oui, mais il faut de la patience. Les premiers cycles servent à apprendre à bien plier et positionner la cup. Certaines marques proposent des modèles plus souples et plus petits, pensés pour les jeunes ou les débutantes.
Souvent les serviettes hygiéniques bio sont un bon départ : faciles à utiliser et plus douces pour la peau. Certaines ados apprécient aussi les culottes menstruelles, qui évitent le stress des fuites au collège ou au lycée.
Tout dépend du choix. Les protections jetables (tampons, serviettes bio) coûtent plus cher mois après mois. Les protections réutilisables (culottes menstruelles, serviettes lavables, cup) demandent un investissement de départ mais deviennent vite plus économiques sur plusieurs années.
Au fond, il n’y a pas de “meilleure” protection menstruelle. Tout dépend de votre flux, de votre corps, de votre quotidien… et même de votre humeur du moment. Certaines semaines, j’adore mes culottes menstruelles. D’autres fois, je ne jure que par ma cup. Et quand je n’ai pas envie de réfléchir, je reviens aux serviettes bio.
L’essentiel, c’est d’avoir le choix et de ne plus se sentir coincée dans une seule option. Les protections menstruelles évoluent, et nous aussi. Ce qui compte, c’est de trouver la combinaison qui vous rend la vie plus simple.
Si votre santé de femme vous intéresse, j’ai aussi un article sur les compléments alimentaires femme (spm, cystite…) et sur l’hygiène intime !