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Photo douce et naturelle d’une femme en tenue confortable assise dans sa salle de bain, illustrant un article sur la santé intime féminine et l’équilibre entre hygiène, confort et bien-être intérieur.

Santé intime : comment prendre soin de soi à l’extérieur comme à l’intérieur ?

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Pendant longtemps, j’ai négligé ma santé intime. Pas par désintérêt, mais parce qu’on n’en parle jamais vraiment. Entre les pubs de gels “fraîcheur” et les conseils contradictoires sur les réseaux, difficile de savoir ce qui est bon ou pas pour notre corps. Et soyons honnêtes, poser certaines questions reste encore un peu gênant.

Avec le temps (et quelques erreurs de savon trop parfumé), j’ai compris que le confort intime repose sur un vrai équilibre : une hygiène douce, des protections saines pendant les règles et un petit coup de pouce de l’intérieur quand le corps fatigue. Rien de sorcier, mais il faut connaître les bons réflexes.

Dans cet article, je vous partage ce qui m’a aidée à trouver cet équilibre. On va parler hygiène intime, protections menstruelles et compléments alimentaires pour les femmes, avec des conseils concrets et mes propres tests. Trois piliers simples pour se sentir bien, dehors comme dedans.

Hygiène intime féminine : la base du confort quotidien

Gel intime doux posé sur une serviette blanche, représentant les bons gestes pour préserver la flore vaginale et adopter une hygiène intime respectueuse du pH naturel.

J’en parle plus en détail dans mon article complet sur l’hygiène intime féminine, mais s’il y a bien une chose que j’ai apprise, c’est que le confort intime commence par la douceur. Notre flore vaginale est un petit écosystème fragile, avec son équilibre, son pH, ses défenses naturelles. Quand on en fait trop, on la dérègle. Quand on ne fait pas assez, on finit souvent gênée.

Je pensais qu’il fallait “sentir le propre” à tout prix. Grosse erreur. Les lavages trop fréquents, les savons classiques, les lingettes parfumées ou les douchages internes abîment plus qu’ils ne protègent. Aujourd’hui, je me contente d’un lavage doux, une fois par jour, avec un soin adapté au pH physiologique.

J’aime bien alterner entre un gel intime neutre et des formules plus naturelles, comme certaines huiles lavantes. La marque Musc Intime, par exemple, propose des soins légèrement parfumés mais respectueux de l’équilibre intime : un bon compromis quand on aime les senteurs délicates sans agresser la peau.

J’ai aussi revu mes habitudes côté vêtements : je privilégie les culottes en coton, surtout après le sport, et j’évite les tissus synthétiques trop serrés. Et je vous assure qu’à force de petits ajustements, tout change : moins d’irritations, plus de confort, et un vrai sentiment de bien-être, alors que ce sont des conseils assez basiques !

Protections menstruelles : choisir confort et écologie

Ensemble de culottes menstruelles et serviettes lavables en coton, illustrant le choix de protections menstruelles confortables, écologiques et adaptées à chaque flux.

J’ai déjà consacré un guide complet aux protections menstruelles, mais je ne pouvais pas ne pas en reparler ici. C’est un sujet qui a littéralement changé ma façon de vivre mes règles. Pendant des années, j’ai jonglé entre tampons, serviettes, et un sentiment permanent d’inconfort. Jusqu’au jour où j’ai découvert les culottes menstruelles. Révélation totale.

Ce que j’aime aujourd’hui, c’est qu’on a enfin le choix. Les culottes menstruelles, les serviettes lavables, les tampons bio ou la cup… tout existe, et surtout, tout s’adapte à chaque femme. Quand je pense que ça fait moins de 10 ans que ces nouvelles solutions existent, je suis effarée. On peut choisir selon son flux, son budget ou simplement son style de vie. L’essentiel, c’est de se sentir à l’aise et de ne plus subir ses règles.

Les culottes menstruelles restent mes préférées : confortables, écologiques, pratiques à entretenir, et surtout, elles évitent cette sensation “plastique” que j’ai toujours détestée avec les protections jetables. Pour les jours plus abondants, j’aime bien alterner avec une serviette lavable. Et pour voyager, je garde toujours un petit stock de tampons bio sous la main, au cas où.

Ce qui me plaît dans ces alternatives, c’est aussi la transparence. Maintenant, et après plusieurs scandales, il faut le dire, les marques expliquent leurs matériaux, leurs certifications, et on sait enfin ce qu’on met au contact de notre corps. Et quand on y pense, ça change tout.

Compléments alimentaires spécial femme : agir de l’intérieur

Flacons de compléments alimentaires naturels et probiotiques féminins posés sur une table en bois, illustrant le soutien intérieur pour la flore intime et le cycle hormonal.

J’en parle plus en détail dans mon guide dédié aux compléments alimentaires pour les femmes, parce qu’on oublie souvent à quel point l’équilibre intime se joue aussi à l’intérieur. Quand la flore vaginale se dérègle, quand le cycle devient irrégulier ou que le SPM nous met à plat, ce n’est pas juste “dans la tête”. C’est souvent un signe que le corps réclame un petit coup de pouce.

De mon côté, j’ai commencé à m’y intéresser après plusieurs épisodes de mycoses et de fatigue cyclique. Les probiotiques intimes m’ont clairement aidée à stabiliser ma flore et à éviter les récidives. Pour le syndrome prémenstruel (SPM), certaines plantes comme le gattilier, le magnésium ou la vitamine B6 peuvent vraiment apaiser les douleurs et l’irritabilité.

À chaque âge, les besoins changent :

  • pendant les règles ou le SPM, on mise sur les minéraux et les plantes apaisantes ;
  • à la ménopause, les isoflavones et les oméga 3 soutiennent le confort hormonal ;
  • pendant la grossesse, ce sont les vitamines, le fer et l’acide folique qui prennent le relais.

Je teste toujours avec prudence, et je choisis des marques transparentes, avec des formules simples et des dosages clairs. Pas de promesses miracles, juste du bon sens et un peu d’écoute. Quand on trouve la routine qui nous correspond, les effets se font sentir sur la peau, l’énergie… et surtout sur le moral !

Créer sa routine de bien-être intime complète

Femme détendue dans sa salle de bain, appliquant un soin doux, image symbolique d’une routine intime complète entre hygiène, protection et bien-être intérieur.

Trouver l’équilibre, ça m’a pris du temps. Au début, j’avais tendance à tout changer d’un coup : nouveaux soins, nouvelles protections, nouveaux compléments… Résultat, je ne savais plus ce qui fonctionnait vraiment. Aujourd’hui, je fais les choses autrement, à mon rythme. Ma routine intime n’a rien d’extraordinaire, mais elle me correspond, et c’est ça qui compte !

Le matin, je commence simplement par un lavage doux, sans excès. Pas besoin de faire “trop propre”, juste ce qu’il faut pour se sentir fraîche et confortable. J’évite les produits parfumés et je privilégie les textures légères. .

Pendant mes règles, j’adapte mes protections selon mes journées. Si je travaille de la maison, j’opte pour la culotte menstruelle : confortable, zéro stress, zéro plastique. En déplacement, j’ai toujours une serviette lavable ou un tampon bio dans mon sac, histoire de parer à tout. Ce n’est pas une organisation compliquée, c’est juste que je me suis aperçue que je n’avais pas toujours les mêmes besoins, et ça je n’en avais pas conscience avant. Je mettais un tampon et basta.

Et puis, il y a ce que j’appelle mon “soutien intérieur”. C’est ce qui a tout changé. Quand ma flore intime se dérègle, que je me sens fatiguée ou irritable avant mes règles, je fais des cures ciblées : probiotiques, magnésium, plantes apaisantes. De petits ajustement mais qui ont vraiment changé la donne pour moi/ Alors oui, je subis toujours mes règles, mais c’est quand même vachement plus doux.

Au fond, cette routine m’a appris une chose (philosophie inside!): on ne peut pas dissocier le corps de l’esprit. Quand je prends soin de mon intimité, c’est tout mon bien-être qui s’aligne. Moins d’irritations, moins de tensions = plus de confiance.

L’essentiel, c’est de se construire une routine douce, adaptée à soi. Pas celle qu’on lit dans les magazines, pas celle d’une influenceuse sur Instagram, mais la vôtre, celle qui respecte votre rythme, vos envies et vos limites. On est pas toutes faites pareil.

FAQ santé intime féminine

Quelle est la bonne fréquence de lavage ?

Je sais qu’on a souvent envie de “sentir le propre”, surtout les jours de chaleur ou après le sport. Mais se laver trop souvent, c’est contre-productif. Une fois par jour, c’est largement suffisant. Le vagin s’auto-nettoie tout seul : il a sa flore, son pH et ses défenses naturelles. Si on le décape, on casse tout cet équilibre. Après une séance de sport ou en période de règles, je fais un rinçage à l’eau tiède (pas chaude !) ou un lavage très doux avec un soin spécifique, mais sans jamais enchaîner les douches intimes à répétition.

Quels produits éviter pour ne pas déséquilibrer la flore ?

Tout ce qui “sent trop bon” ou qui promet un effet fraîcheur instantané est à fuir. Les gels parfumés, les lingettes intimes, les bains moussants trop chimiques… tout ça fragilise la muqueuse. Même les savons dits “neutres” ne le sont pas toujours. J’ai aussi appris à me méfier du vinaigre ou du bicarbonate “faits maison” : sur TikTok, ça paraît génial, mais dans la vraie vie, ça irrite. La seule bonne option, c’est un soin intime formulé pour le pH physiologique (autour de 5,5), sans alcool ni parfum de synthèse.

Quelle protection choisir pour un flux abondant ?

J’ai longtemps galéré avec ça. Les tampons classiques me donnaient des irritations, les serviettes me gênaient, et je passais mes journées à vérifier si tout allait bien. La vraie révélation, ça a été la culotte menstruelle adaptée au flux abondant. Je la porte plusieurs heures sans peur de fuite, et c’est un confort que je n’aurais jamais imaginé avant. Pour la nuit, je prends toujours une version taille haute, bien couvrante. Et les jours de très fort flux, j’ajoute une petite serviette lavable par sécurité. C’est devenu mon combo gagnant.

Les compléments alimentaires sont-ils vraiment efficaces ?

Pas tous, clairement. Certains ne sont que du marketing. Mais d’autres m’ont vraiment aidée à réguler mon cycle, apaiser le SPM ou renforcer ma flore intime après des mycoses à répétition. Les probiotiques spécifiques à la sphère intime sont, à mon sens, une vraie avancée. En revanche, il faut de la régularité : ce n’est pas une pilule magique. Je les prends souvent en cure d’un ou deux mois, puis je fais une pause. Et surtout, je privilégie les formules simples et transparentes.

Que faire en cas de sécheresse intime ?

C’est un sujet qu’on aborde rarement, alors que c’est très courant, surtout après 40 ans, après un accouchement ou pendant la ménopause. La sécheresse intime, c’est souvent hormonal, mais pas que. Le stress, certains médicaments, les savons trop agressifs ou les vêtements trop serrés aggravent la situation. Dans ces périodes-là, j’utilise un soin hydratant intime à base d’aloe vera ou d’huiles végétales douces. Et si l’inconfort persiste, il ne faut pas hésiter à consulter : il existe des gels apaisants et même des traitements naturels qui aident à restaurer l’hydratation.

Est-ce normal d’avoir des pertes ?

Oui, totalement. Les pertes vaginales sont un signe de bonne santé intime. Elles varient selon le cycle : plus claires et fluides autour de l’ovulation, plus épaisses avant les règles. Ce qui doit alerter, c’est un changement soudain de couleur (jaune, verdâtre), une odeur forte ou un aspect mousseux. Dans ces cas-là, je préfère toujours consulter, même si ce n’est “rien”. Mieux vaut vérifier que de laisser traîner une mycose ou une infection.

Comment prévenir les mycoses et cystites ?

Mon secret, c’est la prévention. J’évite les vêtements trop serrés, les sous-vêtements synthétiques et je ne garde jamais un maillot de bain humide trop longtemps. Je bois beaucoup d’eau (vraiment, ça change tout pour les cystites) et je prends parfois des probiotiques pour renforcer la flore. Après un rapport sexuel, j’ai aussi pris l’habitude d’uriner rapidement : c’est tout bête, mais ça limite beaucoup les infections urinaires. Et quand je sens les premiers signes d’une mycose (démangeaisons, brûlures, inconfort), j’agis tout de suite, avant que ça s’installe.

Peut-on laver ses culottes menstruelles avec le reste du linge ?

Oui, sans problème. Je les rince toujours à l’eau froide avant, puis je les passe en machine à 30 °C avec mes vêtements. Pas d’adoucissant, pas de sèche-linge. Et si elles sont colorées, je les mets dans un filet de lavage pour les protéger. Franchement, c’est devenu une habitude.

Comment savoir si ma flore intime est déséquilibrée ?

Le corps le dit souvent avant même qu’on s’en rende compte. Démangeaisons, odeurs inhabituelles, sécheresse, pertes différentes… tout ça peut être un signe que la flore est en désordre. Dans ces cas-là, je mise sur la douceur : j’arrête tout produit agressif, je fais une cure de probiotiques, je privilégie les sous-vêtements en coton et je laisse mon corps respirer. En général, ça rentre dans l’ordre en quelques jours. Si ça persiste, direction le médecin.

Faut-il désinfecter les protections réutilisables ?

Pas besoin de tout stériliser ! Un bon lavage à 30 °C suffit. Pour les cups menstruelles, je fais bouillir dans de l’eau propre une fois par cycle, c’est tout. Pour les culottes et serviettes lavables, un bon rinçage et un séchage à l’air libre font parfaitement le travail.

Plus j’avance, plus je me rends compte que la santé intime, c’est avant tout une histoire de bienveillance envers soi. On n’a pas besoin d’en faire trop, ni de suivre mille conseils différents. Il suffit de se connaître un peu mieux, d’écouter ce que notre corps essaie de nous dire, et de lui répondre avec douceur.

Pendant longtemps, j’ai cru qu’il fallait “gérer” mon intimité comme un problème à résoudre. Aujourd’hui, j’y vois plutôt une relation à entretenir. Un équilibre entre soin, respect et confiance. Prendre le temps de se sentir bien, d’adapter sa routine, de ne plus subir mais d’accompagner son corps, ça change tout.

La santé intime féminine n’a rien de honteux ni de compliqué. C’est un espace vivant, sensible, qui demande juste qu’on s’en occupe avec tact et constance. Quand on trouve ce juste milieu, on se sent plus libre, plus légère… et surtout, beaucoup plus en paix avec soi.

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