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Je vais être honnête : même après six ans à la tête d’une entreprise d’accessoires de yoga, quand je suis devenue auto-entrepreneur… j’ai eu un petit vertige. Rien de dramatique, mais assez pour passer deux jours à me demander si j’avais bien coché les bonnes cases, choisi les meilleurs outils, compris les obligations.
Le truc, c’est qu’en tant qu’auto-entrepreneuse, on est seul(e) à bord. Pas de comptable, pas de service client interne, pas de pôle tech. C’est vous, votre ordi, et toutes les casquettes à porter en même temps : créer, gérer, facturer, communiquer, anticiper, déclarer.
Alors dans cet article, j’ai regroupé tous les outils que j’utilise vraiment au quotidien. Pas ceux qu’on voit dans les listes « top 10 » faites par des gens qui ne les ont jamais ouverts. Non. Ceux que j’ai testés, apprivoisés, et qui me permettent aujourd’hui de gérer mon activité sans perdre la tête.
Il n’y a rien de magique.
Un petit tableau pour y voir clair sans lire tout l’article avec huit onglets ouverts et un café froid à côté. Je vous comprends.
Outil | À quoi ça sert ? | Tarif (au moment où j’écris) |
---|---|---|
Indy | Comptabilité, facturation, compte bancaire | Gratuit pour les micro. Compte pro : gratuit aussi |
myPOS | Terminal de paiement | Terminal à partir de 29€, pas de frais mensuels, commissions par transaction |
Asana | Gestion de tâches et projets | Gratuit (version de base) |
Google Agenda | Organisation et rappels automatiques | Gratuit |
Shopify | Création de site web | À partir de 27€/mois |
Moo | Impression de cartes de visite | Environ 20€ pour 50 cartes (selon finitions) |
Canva | Création de visuels | Gratuit, version Pro à 11,99€/mois |
Hootsuite | Planification réseaux sociaux | Version gratuite limitée, puis à partir de 99€/an |
Legalstart | Modèles de documents juridiques | À partir de 29€ par document ou abonnements |
Fiiver | embaucher des prestas / travailler comme freelance | Pour de petites missions de tout type, du logo à la rédaction. Vous pouvez aussi y proposer vos missions 🙂 |
MMA | Assurance professionnelle | Environ 20 à 40€/mois (selon activité) |
En bref, c’est pas si cher d’avoir sa propre entreprise donc lancez-vous 🙂
Avant, on passait par le site de l’URSSAF. Maintenant, tout se fait sur la plateforme de l’INPI : procedures.inpi.fr. C’est là que vous allez créer officiellement votre activité, en remplissant un formulaire de déclaration en ligne.
Est-ce que c’est simple ? Oui. Est-ce que c’est agréable ? Pas franchement.
Il faut choisir son activité dans une liste interminable, cocher des cases un peu obscures (« Activité artisanale non réglementée exercée à titre principal ? » hmm…), fournir une pièce d’identité et signer électroniquement.
Je vous conseille de :
Une fois le formulaire envoyé, vous recevez un mail de confirmation. Puis, quelques jours plus tard, votre SIRET arrive par courrier. Ce sera votre précieux sésame pour facturer légalement, ouvrir un compte pro, et vous déclarer auprès de l’URSSAF.
Petite précision : tout ça est gratuit. Si vous tombez sur un site qui vous demande de payer 60 € pour « gérer les formalités à votre place », fuyez.
C’est le nerf de la guerre, et je le dis sans exagérer : si vous laissez traîner la paperasse, les déclarations ou la facturation… ça finit toujours par vous revenir en pleine tête. J’ai mis du temps à me créer un vrai système, mais aujourd’hui j’ai des outils simples, efficaces, et que j’utilise vraiment.
On commence par le plus basique : gérer ses factures et suivre sa compta quand on est auto-entrepreneur.
Indy, c’est le logiciel que j’utilise ! Lire mon avis sur Indy
Pourquoi je l’aime bien ? Parce qu’il est entièrement gratuit pour les auto-entrepreneurs, qu’il se connecte directement à votre compte bancaire, et qu’il classe tout automatiquement (recettes, charges, catégories…).
Ça veut dire que vous n’avez plus besoin de :
Indy vous guide pas à pas, et vous sort même un résumé clair de ce que vous devez déclarer. Franchement, c’est un soulagement. Et quand j’ai un doute, leur centre d’aide est très clair. Je le consulte plus souvent que je ne l’avoue.
Je vous recommande de connecter Indy à votre banque dès le départ, histoire que tout se mette en place naturellement, sans avoir à rattraper 3 mois de retard (vécu…).
Prix : gratuit !
Oui, je sais. Rien que le mot URSSAF, ça donne envie de refermer l’ordi et d’aller faire autre chose. Mais promis, ce n’est pas si terrible.
L’appli officielle « Autoentrepreneur URSSAF » (disponible sur iOS et Android) fait très bien le boulot. Elle vous permet de :
Rien de superflu, mais tout ce qu’il faut pour rester carré(e).
Je m’en sers tous les mois (ou trimestres, selon votre rythme). C’est fluide, sécurisé, et ça évite de jongler avec le site web pas toujours très intuitif.
Mon conseil ? Activez les notifications. Un rappel automatique vaut mieux qu’une amende parce qu’on a oublié de déclarer dans les temps (oui, c’est du vécu…).
Et si vous débutez, prenez cinq minutes pour lire les explications directement dans l’app. C’est assez bien fait, et ça vous évitera de cliquer dans le vide.
Quand on est auto-entrepreneuse, avoir un compte bancaire dédié, ce n’est pas un luxe, c’est une base. Même si ce n’est pas obligatoire en dessous de 10 000 euros de chiffre d’affaires pendant deux ans, je vous le dis franchement : attendez pas ce seuil pour vous y mettre.
Je vous parle ici des deux outils que j’utilise tous les jours : un compte pro pour gérer mes dépenses et revenus, et un terminal de paiement pour encaisser facilement sur le terrain.
J’ai testé plusieurs options, et aujourd’hui, deux sortent vraiment du lot : Qonto, que j’utilise depuis plusieurs années pour ma boite d’accessoire de yoga, et le nouveau compte bancaire proposé par Indy, que j’ai aussi eu l’occasion de tester récemment.
Qonto, c’est la solution que j’utilise au quotidien. Interface claire, paiements rapides, sous-comptes pour organiser mes revenus par activité, cartes virtuelles, alertes en temps réel… tout est pensé pour les indépendants.
Je peux trier mes dépenses, ajouter des justificatifs depuis l’appli, et surtout, je ne mélange jamais perso et pro. Un vrai confort.
Prix : de 9€ à 49€ par mois
Indy propose désormais un compte pro gratuit pour les auto-entrepreneurs. Si vous utilisez déjà leur outil de compta (comme moi), ça peut valoir le coup : tout est regroupé, et vous limitez les interfaces à gérer.
C’est encore récent, donc je garde un œil dessus, mais pour quelqu’un qui débute ou qui veut tout centraliser sans frais, c’est une bonne option à envisager.
Mon avis ? Qonto reste plus complet pour l’instant, surtout si vous avez plusieurs activités ou besoin de fonctionnalités avancées. Mais Indy est parfait si vous avez des revenus simples !
Prix: gratuit
Si vous êtes en contact direct avec vos clients, sur un marché, lors d’un atelier, d’un coaching ou dans une boutique éphémère, il vous faut un moyen simple d’encaisser. Et aujourd’hui, un terminal de paiement, c’est juste indispensable. Même pour un petit panier. Surtout pour un petit panier.
J’ai testé SumUp et myPOS. Les deux font très bien le job, mais ils ne s’adressent pas tout à fait au même profil.
myPOS est hyper complet, je vois pas l’utilité de se limiter avec Sump up (qui en plus plante tout le temps). Vous avez votre propre carte bancaire liée, les fonds sont disponibles immédiatement, et vous pouvez même générer des liens de paiement pour les ventes à distance. Ça fait un peu plus « boutique sérieuse », sans avoir besoin d’un gros volume.
C’est celui que j’utilise aujourd’hui, parce que j’aime avoir une vraie séparation entre mes flux bancaires (et que je fais parfois des ventes en ligne ou sur devis).
prix : 29€ une fois pour avoir le terminal, 1.69% par transaction, pas d’abonnement
Quand on bosse seul(e), l’organisation, ce n’est pas un luxe. C’est la base.
Sinon, on passe son temps à courir après ses tâches, à oublier des trucs, à noter des idées sur des post-it qu’on ne retrouve jamais (et à les retrouver deux mois plus tard dans le fond d’un sac).
J’ai testé plein de méthodes. Trello, Notion, les carnets papier, les to-do listes dans le bloc-notes du téléphone… Au final, j’ai fini par garder deux outils simples et efficaces. Ils me permettent de tout centraliser et surtout de ne pas exploser en vol.
Asana, c’est mon tableau de bord de tous les jours. Je l’utilise pour tout :
C’est un outil visuel. On crée des colonnes, on y glisse des cartes avec des dates, des sous-tâches, des étiquettes. Ça ressemble un peu à un jeu de cartes à organiser. Et ça rend le boulot plus digeste.
Le vrai plus ? On peut collaborer à plusieurs dessus, sans perdre le fil. Je partage certaines parties avec mes partenaires, ou des freelances ponctuels. Chacun voit ce qu’il a à faire, et on évite les mails en chaîne.
Je sais, dit comme ça, ça n’a rien de très révolutionnaire. Mais franchement, Google Agenda est l’un des outils les plus sous-estimés quand on lance sa micro-entreprise.
Je m’en sers pour tout organiser. Vraiment tout.
J’ai plusieurs agendas thématiques que je superpose :
Je peux attribuer une couleur à chaque agenda, créer des alertes automatiques (1 jour avant, 1h avant…), et même inviter quelqu’un à un créneau. Super utile quand je bosse en collab.
Je consulte mon agenda tous les matins. Comme un tableau de bord simple, visuel, qui me dit où je vais. Et je peux le modifier depuis mon téléphone à tout moment.
Quand on lance son activité, on pense souvent qu’on va pouvoir bricoler “vite fait” un logo, un site, une carte de visite. Honnêtement ? J’ai essayé. Et ça ne marche jamais comme prévu.
J’ai fini par comprendre que mieux vaut poser de bonnes bases tout de suite, même simples, mais solides. Un site propre, une identité visuelle cohérente, un peu de présence sur les réseaux : c’est ce qui vous distingue dans un monde où tout le monde se lance.
Et pour ça, j’ai mes petits outils fétiches
On pense souvent que Shopify, c’est réservé aux boutiques en ligne. Faux. Moi je l’utilise aussi pour des contenus qui ne sont pas forcément e-commerce. Voir mon avis et test détaillé sur Shopify !
Pourquoi je recommande Shopify même pour un coach, un artisan, un resto, un indépendant du bien-être ?
Parce que c’est une plateforme stable, bien référencée, qui ne rame pas, facile à mettre à jour, et qui permet d’évoluer. Vous commencez par une vitrine simple. Et si un jour vous ajoutez une boutique, des réservations ou une newsletter… pas besoin de tout refaire.
Je préfère largement ça à un site bricolé sur un coin de Wix ou sur un WordPress planté tous les deux mois. Ce n’est pas un poste où il faut rogner. Croyez-moi, j’ai testé. Il y a 3 mois offerts à 1€ en ce moment donc c’est top pour tester !
Je sais, on est en 2025 et on vit dans un monde de QR codes et de profils LinkedIn. Mais une vraie carte de visite, jolie, bien imprimée, ça fait toujours son petit effet. Surtout quand on est au contact des gens : salons, ateliers, rendez-vous clients, marchés…
J’ai testé Moo il y a quelques années et je n’ai jamais changé.
Le papier est épais, les finitions sont nettes, les modèles sont vraiment chouettes (et pas moches comme sur certains sites à 3 centimes la carte). On peut personnaliser chaque carte d’un même lot, ou imprimer en recto/verso avec des infos bien pensées.
Perso, j’en ai toujours une poignée dans mon sac. Même si c’est rare qu’on m’en demande, quand ça arrive, je suis prête.
Canva, c’est le couteau suisse des indépendants.
Je m’en sers pour tout :
L’interface est ultra simple, avec des modèles pour à peu près tout. Vous glissez, vous déposez, vous adaptez à vos couleurs. C’est rapide, intuitif, et ça donne un rendu propre même quand on n’a pas fait d’école de design.
Je vous conseille de vous créer une identité visuelle minimale (couleurs, typo, logo), et de l’appliquer partout dans vos visuels. Canva permet de tout enregistrer et de dupliquer vos designs. Ça fait gagner un temps fou.
Si je devais reposter mes contenus tous les jours à la main, je crois que j’aurais déjà abandonné depuis longtemps.
Les réseaux sociaux, c’est chronophage. On y passe vite deux heures sans avoir rien posté. Et quand on est solo, on n’a pas ce temps-là.
Hootsuite me sauve la mise depuis des années.
Je m’en sers pour :
L’idée, c’est de tout préparer en amont. Le lundi, je bloque une plage horaire : je rédige mes posts, je glisse les visuels Canva, je programme… et je suis tranquille pour plusieurs jours.
Ça m’évite de publier à l’arrache entre deux cafés ou d’oublier complètement un contenu prévu.
Est-ce qu’il existe des alternatives ? Oui, plein. Mais Hootsuite reste pour moi le plus stable, le plus simple à prendre en main, et le plus complet quand on gère plusieurs comptes.
C’est le genre de sujet qu’on repousse facilement. On se dit qu’on verra ça plus tard, qu’on n’a pas encore de client, ou que ça ne concerne “que les grosses boîtes”.
Erreur classique. Et j’en ai fait partie.
Mais une fois qu’on a eu un devis flou, un contrat bâclé ou un problème d’assurance, on comprend pourquoi il vaut mieux poser les bases juridiques avant qu’il y ait un souci.
Quand j’ai lancé mes premières prestations, j’ai passé des heures à chercher un modèle de contrat“gratuit et sérieux” sur Google. cela n’existe pas.
Depuis, j’utilise Legalstart pour créer (lire mon avis sur LegalStart) :
C’est rapide, bien expliqué, et surtout : vous êtes dans les clous juridiquement. Vous choisissez votre type d’activité, vous répondez à quelques questions, et hop, le document est généré.
Je m’en sers aussi pour relire mes documents officiels, ou vérifier un truc sur la réglementation.
C’est typiquement le genre de truc qu’on repousse tant qu’on n’a pas eu peur.
Mais dès que vous travaillez avec des clients, que vous manipulez du matériel, que vous animez un atelier ou que vous livrez une prestation… il peut y avoir un souci. Et là, c’est trop tard pour y penser.
J’ai choisi MMA pour mon assurance pro. Pourquoi eux ? Parce qu’ils connaissent bien le statut d’auto-entrepreneur, qu’ils m’ont posé les bonnes questions (sans me vendre n’importe quoi), et que les garanties étaient claires dès le début.
Ils m’ont proposé une couverture adaptée à mon activité : responsabilité civile pro, protection en cas de litige, matériel… Rien d’excessif, juste ce qu’il faut pour travailler l’esprit un peu plus léger.
Est-ce que j’ai eu besoin de l’activer pour l’instant ? Non. Et je touche du bois.
Et oui parfois on a besoin d’un petit coup de main ! Pour un logo, tenir le blog, ou un petit dépannage en informatique !
Et si vous ne voulez pas tout faire vous-même, sachez que vous pouvez aussi déléguer à petit prix. Pour certains besoins ponctuels un logo, une maquette de site, une carte de visite ou un document à rédiger, je passe parfois par Fiverr (oui, même pour ce blog).
C’est une plateforme où vous trouvez des freelances du monde entier, à tous les prix. J’ai déjà bossé avec des graphistes pour refaire une identité visuelle, des développeurs pour corriger un bug, ou des rédacteurs pour des contenus SEO.
Vous choisissez la prestation, vous voyez les délais, les évaluations, et vous payez uniquement ce qui est annoncé. Pratique, surtout quand on veut avancer sans perdre une semaine à tout faire soi-même.
Et vous pouvez vous aussi chercher du travail sur Fiiver si vous êtes vous même freelance, un bon moyen de commencer à se faire connaître 🙂
Pour ma part, c’est Indy. Il est gratuit pour les micro-entrepreneurs, très simple à prendre en main, et il se connecte directement à votre compte bancaire. Tout est automatisé : catégories, chiffres, exports… C’est ce que j’utilise depuis le début.
Pas tout de suite. Mais dès que vous dépassez 10 000 euros de chiffre d’affaires deux années de suite, c’est obligatoire. Cela dit, je vous conseille de vous y mettre dès le départ, pour éviter de mélanger dépenses pro et courses perso. Ça évite bien des tracas.
J’utilise Qonto, que je trouve très complet. Et Indy propose aussi un compte pro gratuit qui peut suffire si vous débutez. Tout dépend de vos besoins. Si vous cherchez une interface fluide, de bons outils de suivi, et un vrai service client, Qonto reste une excellente option.
Vous pouvez créer une facture sur un modèle Word… ou gagner du temps avec un outil comme Indy, qui les génère automatiquement avec les mentions obligatoires. Ça vous évite de faire une erreur (et de perdre du temps à tout refaire).
Oui, bien sûr. Moi j’utilise Shopify, même sans boutique. C’est fiable, propre, facile à modifier, et ça vous donne tout de suite une image professionnelle. Vous pouvez y présenter vos services, vos infos pratiques, vos contacts… et ajouter des options plus tard si besoin.
Je dirais :
Indy pour la compta
Qonto pour la banque
Canva pour les visuels
Google Agenda pour s’organiser
et Legalstart pour les documents de base
Avec ça, vous avez un socle solide.
Se lancer comme auto-entrepreneuse, c’est déjà un sacré défi.
Alors autant ne pas s’en rajouter avec des outils bancals, des fichiers Excel qui plantent ou des formulaires bricolés.
Je ne dis pas qu’il faut tout mettre en place dès le premier jour. Mais choisir un ou deux bons outils dans chaque catégorie, ça change la donne. On gagne du temps, de la clarté, et un peu de sérénité aussi (ce truc si précieux quand on bosse seul(e)).
Tous ceux que je vous ai présentés ici, je les utilise vraiment. Je les ai testés. Je vous les partage parce qu’ils m’aident au quotidien à tenir la barque.
Et si vous testez un outil qui vous plaît, ou que vous avez une autre pépite à recommander, je serais ravie de le découvrir. Écrivez-moi. Entre entrepreneur(e)s, on gagne toujours à partager !