La mode, un truc futile ? Vraiment ?

C’est marrant comme on a longtemps fait passer la mode pour un sujet léger. Un peu superficiel, presque honteux. Pourtant, je ne connais pas grand-monde qui sorte le matin sans se poser, ne serait-ce qu’une seconde, la question de ce qu’il ou elle va porter. Et ce n’est pas juste une affaire de look ou de tendance. C’est souvent une manière de dire qui on est. Ou qui on a envie d’être, aujourd’hui.

Moi, j’ai longtemps jonglé entre les injonctions des magazines, les coups de cœur pas toujours raisonnés (les fameuses robes qu’on ne met qu’une fois…), et l’envie de trouver un style à moi. Un style dans lequel je me sens bien, belle, alignée. Et je crois que je ne suis pas la seule 😉

Dans cet article, j’avais envie de vous parler mode dans son sens le plus large. Son histoire, ce qu’elle dit de nous, et comment on peut l’aimer sans forcément la subir. Car oui, on peut aimer s’habiller sans être une “fashion victim”, et ça fait un bien fou de le rappeler.

Petite histoire de la mode : du besoin à l’expression de soi

Avant d’être une question de style, la mode était une affaire de fonction. Se protéger du froid, se couvrir par pudeur ou statut, signaler son appartenance à un groupe : les vêtements ont d’abord rempli des rôles très concrets. Mais très vite, ils ont aussi commencé à raconter des choses sur nous. Sur notre place dans la société, nos envies d’émancipation, ou simplement notre humeur du jour.

Des siècles de codes et de révolutions

Chaque époque a eu ses diktats, et ses petites rébellions. Les corsets de l’aristocratie, les robes à crinoline, les perruques poudrées… Jusqu’à ce qu’une Coco Chanel ose dire qu’on pouvait être élégante en pantalon et en noir (et libérer le corps féminin au passage). Un peu plus tard, Yves Saint Laurent popularise le smoking pour femme, tandis que le jean, autrefois réservé aux ouvriers, devient l’uniforme cool de toute une génération.

Les années 60-70 bousculent tout : mini-jupes, imprimés psychédéliques, looks androgynes. On ose, on s’affirme. La mode devient une forme de langage personnel, bien au-delà des podiums. Et ça, ça continue encore aujourd’hui.

Et maintenant ? Entre micro-tendances et mode durable

Aujourd’hui, on a accès à tout, tout de suite. Un défilé new-yorkais le matin peut inspirer une collection dans une enseigne grand public le soir même. Les tendances naissent sur TikTok, les jeans se font taille basse un jour, baggy le lendemain.

Mais en parallèle, beaucoup (moi la première) cherchent une mode plus responsable, plus lente, plus alignée avec leurs valeurs. On parle d’upcycling, de vêtements durables, de pièces qu’on garde longtemps. Et on voit émerger des marques françaises qui misent sur la qualité, le style et le sens.

La mode, au fond, c’est ça : une grande histoire collective… qu’on écrit un peu chaque jour en choisissant ce qu’on met sur notre dos. 👗🧣

Vêtements : à chacun son style (et sa coupe)

S’il y a bien une chose que j’ai comprise avec le temps, c’est que le vêtement parfait n’existe pas… mais qu’on peut très bien trouver celui qui nous va parfaitement. Et non, je ne parle pas de suivre les tendances à la lettre (qui peut suivre un truc qui change toutes les deux semaines, sérieusement ?). Je parle de ces pièces qu’on enfile et qui nous donnent envie de relever la tête. Ce jean qui tombe pile, cette chemise fluide qui sauve un matin pressé, ce pull dans lequel on se sent invincible.

Le style, ce n’est pas une question de mode

C’est peut-être un cliché, mais c’est vrai : le style, ce n’est pas ce qu’on porte, c’est ce qu’on en fait. On peut très bien porter un simple t-shirt blanc et dégager plus d’allure qu’en total look défilé. L’essentiel, c’est la manière dont on s’approprie les vêtements.

C’est aussi pourquoi je suis toujours ravie de découvrir ou redécouvrir des marques françaises qui ont une vraie identité, sans tomber dans l’uniforme, comme Soi Paris, ou Vanessa Bruno !

S’habiller pour soi, pas pour rentrer dans une case

Ce que je trouve beau avec les vêtements, c’est qu’ils permettent de jouer, d’oser, de se réinventer. Certains jours, j’ai envie d’être casual et confortable. D’autres fois, c’est robe cintrée et bottines. Et vous savez quoi ? Aucun de ces choix n’est “plus moi” que l’autre. On a le droit d’avoir plusieurs facettes, et notre garde-robe aussi.

Et si je peux me permettre un petit conseil : fuyez les injonctions (“à ton âge”, “pour ta morpho”, “si tu veux être tendance”). Choisissez des vêtements qui vous font plaisir. Le reste suivra tout seul 💁‍♀️

La lingerie : ce qu’on porte dessous, mais qui change tout

Pendant longtemps, j’ai vu la lingerie comme un truc “utile” : soutenir, lisser, modeler, dissimuler. Et puis un jour, j’ai compris que ce qu’on porte dessous joue énormément sur la manière dont on se sent. Pas besoin que ce soit sexy ou sophistiqué (quoique, parfois, ça fait du bien aussi 😉), mais une belle lingerie bien choisie, confortable et jolie, c’est comme un petit superpouvoir invisible.

Pour soi d’abord (et pas seulement pour plaire)

Je crois qu’on a toutes connu cette scène : une culotte déglinguée qu’on garde “parce que bon, c’est confortable”, ou un soutien-gorge trop serré qui coupe la respiration. Jusqu’au jour où on investit dans une vraie belle pièce, bien taillée, dans une matière agréable, et là… tout change. Même si personne ne la voit.

Je me suis réconciliée avec la lingerie en découvrant des marques comme Valege, qui propose des ensembles à la fois féminins et accessibles, avec une vraie attention au confort. Pour celles qui veulent lire mon expérience complète, je vous en parle ici : Mon avis sur Valège

Lingerie du quotidien ou ensemble coup de cœur

Ce que j’aime aujourd’hui, c’est pouvoir jongler entre plusieurs univers : une bralette en coton tout doux pour bosser à la maison, un body en dentelle graphique pour une soirée où j’ai envie de me sentir irrésistible, ou un soutien-gorge emboîtant parfaitement adapté à ma morphologie.

Et parce que la lingerie, c’est aussi une question de choix (et de budget), j’ai trouvé de vraies pépites du côté de Lemon Curve, une boutique en ligne où l’on peut dénicher des modèles de marques variées, y compris en grande taille, et souvent en promo !

La maroquinerie : un sac en dit souvent plus qu’on ne croit

Il y a les gens qui changent de sac comme de chemise, et puis il y a celles (comme moi) qui s’attachent à un modèle pour la vie. En tout cas, une chose est sûre : le sac n’est jamais un simple accessoire. Il accompagne notre quotidien, nos humeurs, nos journées trop longues et nos escapades improvisées. Et souvent, c’est lui qui donne le ton de toute une silhouette.

Entre style et praticité : le grand dilemme

Trouver un sac qui coche toutes les cases, c’est un peu comme chercher le jean parfait. Il doit être joli, pratique, pas trop lourd, bien pensé, et idéalement… ne pas coûter un rein. J’ai eu pas mal de coups de cœur, mais s’il y a bien un sac qui m’a marquée ces dernières années, c’est le cabas Vanessa Bruno.

Simple, reconnaissable avec ses fameuses paillettes, décliné en lin, cuir, toile, et proposé en plusieurs tailles, c’est un sac aussi intemporel que facile à vivre. Il se porte en ville comme en bord de mer, et il a ce petit air cool et chic qui fonctionne avec tout.

D’autres marques françaises qui méritent votre attention

Autre pépite de la maroquinerie française : Le Tanneur. Moins “mode” dans l’ADN, mais vraiment irréprochable côté qualité, avec des cuirs sublimes et des finitions impeccables. J’ai un petit sac noir de chez eux que je traîne depuis des années, et il n’a pas bougé d’un poil. Pour en savoir plus : Mon test des sacs Le Tanneur

Et puis il y a les audacieuses, comme Bimba Y Lola, à mi-chemin entre art contemporain et mode urbaine. Un peu décalée, toujours originale, cette marque espagnole a conquis Paris avec ses sacs aux formes inattendues et aux couleurs vitaminées. Une belle surprise à chaque collection !

Bijoux : ces petits trésors qui racontent votre histoire

Quand on parle de mode, on pense souvent aux vêtements, à la lingerie ou aux sacs. Mais les bijoux méritent une belle place dans le vestiaire de l’expression de soi. Et dans cet esprit, j’aime particulièrement les marques qui allient élégance, sens et qualité. Je suis sûre que vous vous souvenez de mon avis sur les bijoux Pandora, ces pièces empreintes d’histoires personnelles m’ont tout de suite touchée.

Qu’ils soient délicats ou plus affirmés, les bijoux habillent une tenue discrètement, sans la surcharger. On peut choisir un collier fin avec un charm qui a du sens, une bague précieuse griffée ou juste un bracelet pour égayer un poignet. L’important, c’est qu’ils parlent de vous, pas seulement de leur valeur esthétique.

Pourquoi intégrer les bijoux dans une garde-robe responsable ?

• Ils durent : souvent en argent ou en or, ils se transmettent et ne se démodent pas.
• Ils permettent une personnalisation infinie : choisissez les charms, les pendentifs, les anneaux selon vos souvenirs.
• Ils s’accordent avec un style éco-responsable : on choisit des pièces pensées pour durer, pas des bijoux jetables.

Ce que je retiens de mon parcours mode

Si je devais résumer mon rapport à la mode en une phrase, ce serait sûrement : oser sans se déguiser, aimer les belles pièces sans se ruiner, et suivre les tendances sans se trahir. Parce qu’au fond, la mode, c’est autant une histoire de style que de sensations. Ce jean qui tombe juste comme il faut, cette robe qu’on enfile quand on veut se sentir belle sans trop y penser, ce sac qu’on emporte partout comme un compagnon de route…

J’espère que cet article vous aura donné quelques pistes, quelques idées, ou juste un petit déclic. Que ce soit du côté des vêtements, de la lingerie, ou de la maroquinerie, il y a plein de jolies marques (françaises ou non) qui méritent d’être découvertes autrement que par une pub ou un algorithme 😉